• Source : http://www.ouest-france.fr/les-collegiens-recoivent-un-ancien-combattant-2066511

     

    Normandie : Les collégiens reçoivent un ancien combattant

     

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    Vendredi matin, les élèves des classes de 3e du collège Henri-Sellier ont reçu André Forgeard, ancien combattant des forces navales de la France libre. C'est avec beaucoup de respect que les élèves lui ont posé des questions sur ses états de service. Cet homme, qui aura 90 ans au mois d'octobre, s'est souvenu avec émotion, de son parcours peu commun.

    À 15 ans, fils d'un marin de commerce, il embarque comme mousse sur un cargo qui effectue des transports de marchandises vers Madagascar. Après des péripéties dues à la guerre, alors qu'il n'a pas encore 17 ans, il accepte de rallier la France libre et de rejoindre le général de Gaulle en Angleterre. Il s'engage pour la durée de la guerre dans les FNFL. Il acquiert les connaissances techniques et opérationnelles pour mettre en oeuvre les moyens spécialisés dans la lutte anti-sous-marine. Il participe à toutes les campagnes et actions de combat du navire, dans la Manche, l'Atlantique, l'océan Indien et le Pacifique. « Un témoignage inestimable pour ces jeunes », commente un professeur.

    Deux classes sont allées, jeudi, au Mémorial. L'une a travaillé sur le thème de la mémoire et devra rendre trois articles pour leur classe presse (collaboration, déportation, résistance, mais aussi les objets usuels utilisés sous l'Occupation).

    Le projet de l'autre classe est axé sur la littérature et les idées philosophiques, comme le totalitarisme. Les élèves, surpris et admiratifs, avaient préparé un questionnaire auquel André Forgeard a répondu avec sa gentillesse coutumière"

     


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    "Chaque dimanche, un invité vous présente l'événement d'actualité qui l'a le plus marqué. Aujourd'hui, c'est l'écrivain Alexandre Jardin. L'auteur de "Fanfan"  évoque l'épopée des Français libres, autour du général de Gaulle : "C'est ma plus grande émotion historique.""

    Alexandre Jardin est né bien après la Seconde guerre mondiale. Mais l'engagement des hommes et des femmes de la France libre reste pour lui un événement fondateur : "C'est ce moment où des gens de gauche, de droite, de partout se prennent eux-mêmes comme point d'appui. C'est notre dernière grande aventure politique".

    L'écrivain voue une grande admiration à un autre artiste, Romain Gary. L'auteur de La promesse de l'aube s'est engagé dès le début de la guerre. Aviateur, il a déserté en 1940 pour rejoindre la Royal Air Force puis les troupes du général de Gaulle. "Je suis fou amoureux de ce type", raconte Alexandre Jardin : "Il a l'élégance d'être drôle, l'élégance suprême de dire les choses graves avec légèreté"

    ....le suite sur http://www.franceinfo.fr/livre/memoire-vive/alexandre-jardin-la-france-libre-ma-plus-grande-emotion-historique-1365949-2014-03-30


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    http://www.lnc.nc/article/pacifique/vers-la-rehabilitation-du-metua

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    Pouvana’a a O’opa, homme politique polynésien, avait été condamné en 1959 pour avoir voulu incendier Papeete. Christiane Taubira compte saisir la commission de révision."

     

    L'article est payant malheureusement.. Mais qui etait Pouvana’a a O’opa ? Un Français Libre : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=88694

    Plus d'informations : http://tahiti-ses-iles-et-autres-bouts-du-mo.blogspot.fr/2012/06/pouvanaa-oopa.html

     


    TEASER POUVANAA A OOPA, L'élu du peuple par Monsieur_Wildzero


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    http://www.la-croix.com/Actualite/France/A-Sword-Beach-des-collegiens-dans-les-pas-du-commando-Kieffer-2014-03-27-1126946

     

    A Sword Beach, des collégiens dans les pas du commando Kieffer

    "Dans le cadre d’un projet de l’enseignement catholique du Calvados, des élèves de 3e réalisent un film sur les 177 soldats du commando Kieffer, les seuls Français à avoir participé au Débarquement le 6 juin 1944

     

    Comme s’ils y avaient été. En cette matinée de mars, Noémie, Pauline, Océane, Geoffrey, Dimitri, Jude et les autres n’ont pas trop de mal à refaire le Débarquement du 6 juin 1944. Âgés de 13 à 15 ans, ils sont en 3e au lycée professionnel Notre-Dame-de-Nazareth de Douvres-la-Délivrande (Calvados). 

    177 Français aux côtés des Alliés

    Depuis la fin 2013, ils réalisent un film documentaire sur l’épopée des 177 soldats du commando Kieffer, qui furent les seuls Français à participer au Débarquement le 6 juin 1944 à 7 h 25 du matin, ici même, à dix kilomètres de leur établissement, sur Sword Beach, à hauteur de Colleville-Montgomery. C’était l’une des cinq plages, avec un nom de code anglo-américain, choisies par les Alliés pour libérer la France occupée par l’armée de Hitler. 

    Léon Gautier, 93 ans, l’un des dix derniers survivants de l’unité, a tenu à honorer son rendez-vous avec les adolescents, qui mènent ce travail collectif sous la direction de leurs enseignants d’histoire et de français, et dans le cadre d’un projet de l’enseignement catholique du Calvados consacré à « l’année 1944 ».

    Originaire de Rennes, ce vétéran a décidé, voilà déjà un certain nombre d’années, de résider à Ouistreham, première localité libérée par le commando Kieffer après le débarquement à Colleville. Un retour aux sources, en quelque sorte. Venu à la rencontre des jeunes malgré les ennuis de santé dus à son âge, il se montre en verve pour raconter un acte de bravoure au cours duquel dix de ses frères d’armes ont été tués et trente-six autres rapatriés après avoir été blessés.

    Récit du Débarquement sous un « déluge de feu »

    Une lueur dans le regard, Léon Gautier raconte dans le détail. Le temps, qui n’était « pas beau » après « la grosse tempête du 5 juin », celle-ci ayant nécessité de décaler le Débarquement d’une journée. L’« imposante armada navale », qui avait été constituée à partir de l’Angleterre. Les « haut-le-cœur », dont les hommes étaient pris dans les barges avant d’atteindre la côte normande. Le « passage tonitruant des avions alliés », qui allaient bombarder les lignes de défense allemandes. Le « déluge de feu » que ces lignes leur avaient réservé dès que les embarcations avaient approché du rivage et qui avait compliqué le débarquement.

    « L’une des deux barges transportant le commando avait été touchée par un obus à l’avant, causant un premier mort », précise l’ancien soldat d’élite. Assemblés autour de lui, les collégiens ne perdent pas une miette. Ils ont préparé plusieurs questions à partir d’un travail de recherche au centre de documentation du lycée et avec l’aide de leurs deux enseignants, Nathalie Rouet et Ludovic Cahagnier. La plus immédiate d’entre elles : « Étiez-vous anxieux ? » La réponse fuse : « Nous ne l’étions pas ! Nous étions contents car nous rentrions en France ! »

    Un documentaire diffusé en salles

    Pendant que le dialogue s’installe, la caméra tourne. Elle est tenue par une jeune réalisatrice, Nina Bello, qui apporte son expertise à la classe et aux enseignants. Les élèves de Notre-Dame-de-Nazareth sont admiratifs du parcours de Léon Gautier et cela devrait se ressentir dans leur film, qui sera diffusé dans les salles locales peu avant la grande cérémonie internationale du 70e anniversaire du Débarquement, prévue cette année à Ouistreham. 

    C’est François Hollande qui a décidé du lieu. Une telle cérémonie, qui doit réunir les autorités françaises, américaines, canadiennes et britanniques, sera une « première » dans la localité libérée par des soldats français. « J’en suis très heureux, commente le vétéran. On a longtemps oublié le rôle du commando français Kieffer et des forces britanniques avec lesquelles il a débarqué. »

    Léon Gautier,  « au nom du patriotisme »

    Quelle vie que celle de Léon Gautier ! Né en 1922 à Rennes de parents ouvriers, il est apprenti carrossier avant de s’engager dans la Marine nationale en septembre 1939. Début 1940, il est canonnier sur le navire Courbet, qui se déroute vers le littoral anglais le 19 juin. Réfugié en Angleterre avec de nombreux marins, il fait partie de ceux qui optent pour les Forces françaises libres (FFL) du général de Gaulle plutôt que de revenir dans une France soumise au nazisme. Marin de la France libre, il participe à des convois de cargos, séjourne dans le sous-marin Surcouf et devient fusilier marin au Cameroun. 

    Au printemps 1943, il revient à Londres et intègre le 1er bataillon de fusiliers marins commandos (BFMC), que vient de créer le lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer, Français libre lui aussi.« J’ai agi au nom du patriotisme dans lequel j’avais été élevé », souligne-t-il. Le 1er BFMC s’est préparé avec les commandos britanniques dans un camp en Écosse. « L’entraînement était-il dur ? », interroge un élève. Léon Gautier apporte les précisions demandées : « Il y avait beaucoup de marches forcées, d’une à plusieurs dizaines de kilomètres. Chacun devait les effectuer avec un sac à dos pesant au moins 30 kg. Nous apprenions aussi à nous camoufler. » 

    Les hommes de Kieffer sont incorporés à la 1re brigade de commandos britanniques. Mais ils constituent, au sein de cette entité, une unité spécifiquement française et ont reçu l’assurance de fouler les premiers le sable de Sword Beach.

    Le Débarquement, une stratégie minutieuse

    Le documentaire doit évoquer les étapes de la libération de Ouistreham par le commando Kieffer. Désiré Dajon-Lamarre, habitant de 82 ans, sert de guide aux collégiens. À l’époque, il avait 12 ans et a vu les libérateurs français débouler dans la localité. Depuis, il n’a jamais manqué la commémoration locale du 6 juin et a bien connu les membres du commando revenus vivants des combats de Normandie, puis de ceux de Hollande, où ils furent ensuite débarqués. Agent d’EDF-GDF à la retraite, il consacre beaucoup de temps à témoigner dans les établissements scolaires pour transmettre la mémoire qu’il a gardée de la Seconde Guerre mondiale.

    Le commando avait pour objectif de prendre l’ennemi en tenaille. Un groupe – celui de Léon Gautier – avait pour mission de « nettoyer » la série de bunkers, dont les abords de la plage étaient truffés sur près de 2 kilomètres entre Colleville et Ouistreham. Un autre groupe devait s’infiltrer dans la cité balnéaire depuis l’intérieur des terres afin de neutraliser le casino, transformé en super bunker : devant la résistance du site, le commandant Kieffer fit amener un char anglais qui eut raison de l’occupant en fin de matinée. Au même moment, les commandos britanniques s’occupaient de libérer le port, plus à l’est, subissant aussi des pertes.

    Le commentaire qui accompagnera le documentaire sera rédigé par les élèves de Notre-Dame-de-Nazareth et dit par un ou une volontaire. Sans doute une phrase reviendra-t-elle. Celle qu’ils ont été plusieurs à prononcer avec beaucoup de respect après avoir écouté Léon Gautier : « Il fallait avoir un grand courage pour braver ainsi la mort ! »

    ANTOINE FOUCHET (à Colleville-Montgomery et Ouistreham, Calvados) "

     


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