•  

    http://www.ouest-france.fr/avec-le-char-quil-pilotait-hommage-posthume-louis-treguer-2863833

    http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360-p/public/2014/09/30/louis-treguer-dutah-beach-au-nid-daigle-dhitler.jpg?itok=GQX0Cbfv

    (28 septembre 2014)

     

    "Louis Tréguer, http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=43595   pilote de char dans la 2e DB, s'est éteint hier à la résidence de Ker-Anna, quelques minutes avant l'ouverture du 70e anniversaire de la libération de la commune. L'hommage qui devait lui être rendu ce matin à 11 h 30 sur la place de la Libération est maintenu. Le char ShermanMontereau avec lequel il a participé à la libération de la ville d'Alençon en août 1944 est au coeur de ce week-end de commémoration.

    Affecté à la 2e DB

    Dans le centre-bourg pavoisé aux couleurs des alliés, le char Sherman Montereau attire tous les regards. « Construit aux États-Unis en 1942 par la société Pullmann, il a été livré au Maroc en septembre 1943. Il est aussitôt affecté à la 2e DB. Son équipage, dont Louis Tréguer faisait partie en tant que pilote, commence son entraînement au Maroc et le poursuit dans le nord de l'Angleterre à partir d'avril 1944 », explique le capitaine Miguel Beuvier, adjoint au délégué militaire de l'Orne et initiateur du projet de restauration du char.

    Mis hors de combat en forêt d'Écouves

    « Le char et son équipage débarquent à Utah beach le 3 août 1944. C'est le début de l'épopée Leclerc en France. Le 12 août, le blindé participe à la libération d'Alençon. Le soir même, il est mis hors de combat par une attaque de cinq obus en forêt d'Écouves. L'aide pilote est tué sur le coup. Les autres membres de l'équipage sont sains et saufs. »

    Le char va connaître ensuite près de 70 ans d'immobilisation à Alençon avant de bénéficier, il y a quelques mois, d'une restauration menée à bien par l'association versaillaise Balmoral green. Aujourd'hui équipé d'un moteur neuf, le char roule à nouveau mais conserve les stigmates de l'attaque reçue en août 1944."


    votre commentaire
  •  

    Source : http://www.laprovence.com/article/edition-avignon-grand-avignon/3060641/emotion-chez-les-anciens-combattants-de-vaucluse.html

    "Marcel Dethan nous a quitté à l'âge de 94  cette semaine."

    "Marcel Dethan: le premier militaire à entrer dans Avignon le 25 août 44

    Marcel Dethan  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=64901  était l'un des derniers Anciens Combattants a avoir vécu les événements de la libération d'Avignon le 25 août 1944. "Des anciens comme moi, il n'y en a plus beaucoup", racontait-il en 2007 lors d'une rencontre avec nos journalistes. Âgé de 94 ans, il n'avait pu participer cette année aux commémorations du 70e anniversaire de la libération d'Avignon. "Il est à présent à l'hôpital, très fatigué ", nous confiait alors son épouse qui souhaite faire perdurer sa mémoire aujourd'hui plus que jamais.

    Ce natif de Normandie, arrivé en bas-âge à Avignon, s'engage dans la Marine en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres en Afrique du Nord. Alors âgé de 23 ans, c'est comme fusilier-marin qu'il retrouve la France et participe en 1944 à la libération de la Provence. Le 25 août, après avoir demandé l'autorisation à son commandant, il part à Avignon en stop, accompagné d'un ami, pour retrouver sa famille. "J'étais le premier militaire à entrer dans la ville", confiait-il. Celui qu'on a pris pour un Américain, à cause de son uniforme, est salué par la foule d'Avignonnais en liesse qui vient d'être libérée par les troupes alliées. Ce répit avignonnais, avant les terribles combats d'Alsace, le voit rassuré sur le sort de sa famille, réfugiée à Bagnols.

    Après la guerre, Marcel Dethan restera à Avignon pour y exercer durant toute sa vie le métier de tailleur. Marcel Dethan restera dans le souvenir des Avignonnais comme un Monsieur, un héros des Forces françaises libres, acteur à part entière de la libération de la France. Le symbole d'une page de notre histoire qui disparaît peu à peu mais qui ne doit pas être oubliée."


    1 commentaire
  • Il y a 70 ans, Paul Maillot participait au Débarquement de Provence

    Source : http://www.zinfos974.com/Il-y-a-70-ans-Paul-Maillot-participait-au-Debarquement-de-Provence_a75187.html

     

    "Ily a 70 ans, le 15 août 1944, le Débarquement de Provence de la Seconde Guerre Mondiale commençait. Le 23 août 1944, Paul Maillot, aujourd'hui âgé de 96 ans, y a participé. 


    Sandra Sinimalé, adjointe au maire de Saint-Paul, Joseph Sinimalé, lui a rendu visite à son domicile à Tan Rouge hier, le 23 août 2014, pour célébrer cet anniversaire et pour saluer le courage dont il a fait preuve. 

    L'élue a écouté son histoire: "Ses souvenirs sont précieux. C'est bien de les transmettre". 

    Paul Maillot, né le 11 décembre 1918 à Cilaos s'est installé, avec sa famille, sur Saint-Paul en 1937. Très tôt, il a commencé à travailler aux côtés de ses parents. Ce qui lui laissait très peu de temps pour aller à l’école. 

    Son service militaire l’a conduit ensuite à Oran (Alégie), Marrakech (Maroc), puis en Corse, avant le Débarquement du 23 août 1944 en Provence, commencé huit jours plus tôt. Rejoignant ainsi l’opération "Dragoon", Paul Maillot a fait partie de "l’Armée B". La première Armée Française ("Rhin et Danube"), celle commandée par le Maréchal Jean (Joseph Marie Gabriel) de Lattre de Tassigny. 

    Au sein de l’opération "Dragoon", il a donc participé à la manœuvre destinée à fixer les positions alliées sur une ligne de plusieurs dizaines de kilomètres sur les côtés varoises entre Cavalaire et Saint-Raphaël, créer une percée pour libérer Toulon, Marseille puis remonter le Rhône jusqu’à effectuer la jonction avec les forces de l’opération "Overlord" débarquée en Normandie le 6 juin 1944. 

    Paul Maillot s’était ainsi fondu dans un effectif de 50 000 hommes (renforcé à 340 000  fin septembre 1944), parmi 500 chars, 1 350 unités d’artilleries, 2 000 avions, 500 bateaux de guerre (selon les chiffres des Archives de la Défense). Une opération dont le succès autour des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.) est assurée par la 3e D.I.M. (Division d’Infanterie de Marche), la 3e D.I.A. (Division d’Infanterie Algérienne) et la 1ère D.B. (Division de Blindée). Une force au sein de laquelle figuraient les tirailleurs Sénégalais, ceux du Maroc, de bien d’autres pays d’Afrique, de la Réunion. Bref, des lointaines colonies. 

    Démobilisé le 16 décembre 1945, M. Maillot a commencé à travailler afin de subevenir aux besoins de sa famille. Il était notamment un des rares chauffeurs de taxi et se souvient avoir transporté entre la Saline et Saint-Paul, un certain Joseph Sinimalé (qui était encore enfant évidemment). Aujourd’hui âgé de 96 ans, l’ancien combattant participe de moins en moins aux cérémonies patriotiques auxquelles il était particulièrement assidu. 


    4 commentaires
  •  

    70e D-Day à St-Arnoult. Le libérateur Paul Chouteau honoré

    "'

    Ce vétéran du commando Kieffer, qui a participé au Débarquement après avoir rejoint les Forces françaises libres, a été promu, lundi, officier de la Légion d'honneur.

    C'est un destin hors du commun qui a été salué lundi, à la maison de retraite du Parc de la Touques, à Saint-Arnoult. Celui de Paul Chouteau   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=61112 92 ans, qui réside là depuis cinq ans.

    Il avait rejoint les forces françaises libres en Angleterre en 1943, après avoir déserté l'armée française, sous le joug de Vichy, en kayak de mer... Au petit matin du 6 juin, il avait débarqué avec les 177 Français engagés avec le commandant Kieffer : « Il n'y avait personne devant, les balles sifflaient. On est tombé directement dans les barbelés... »

    >>> Retrouvez la suite de cet article dans votre édition Ouest-France pays d'Auge page Trouville-Deauville de ce mercredi 17 septembre."


    votre commentaire
  • "Patrick de Gmeline sort de l’oubli Pierre de Saint Péreuse"

    Source : http://www.aerobuzz.fr/spip.php?breve3765

    "C’est une véritable performance que vient de réaliser Patrick de Gmeline en publiant une saga documentée sur la vie de Pierre de Saint Péreuse  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=97879  intitulée « Des ailes pour la France libre » (Editions de Venise). Le pilote français, officier supérieur, Compagnon de la Libération Pierre Tassin de Saint Péreuse (1910-1955) a eu, en effet, une vie et une carrière d’aviateur durant la dernière guerre mondiale tellement riche, que les retracer dans les moindres détails et en un seul livre relevait du défi. Défi auquel l’historien Patrick de Gmeline s’est attaqué. Il signe ici un ouvrage historique de haute volée.

    On connaît finalement assez peu Pierre de Saint Péreuse. Même le très cultivé général d’armée aérienne et ancien chef d’état-major de l’Armée de l’Air Stéphane Abrial, qui signe la préface du livre, admet que «  si je connaissais le nom, lié à l’épopée glorieuse des Groupes Lorraine et Bretagne, je ne connaissais ni l’homme, ni la qualité et la profondeur de son engagement.  » Mieux, même l’auteur reconnaît : « en tant qu’historien militaire, je connaissais ce soldat de nom. Pas plus. » C’est dire qu’il a fallu à Patrick de Gmeline des centaines d’heures de travail et de recherches pour arriver à l’aboutissement de l’ouvrage. Un ouvrage dont l’origine remonte à la rencontre de l’auteur et du fils de Pierre de Saint Péreuse, Elie de Saint Péreuse qui lui exprima le souhait, il y a deux ans, de s’intéresser à la vie de son père.

    Un pilote fabuleux qui quitta l’Armée de l’Air avec 1030 heures de vol et le grade de colonel. Un pilote volontaire qui débuta par la cavalerie au 8éme régiment de Chasseurs à cheval d’Orléans. Puis ce sera la prestigieuse et mythique école d’Avord où le jeune promu lieutenant se présente en 1938 pour décrocher son brevet d’observateur en avion. Avord, près de Bourges, qui marque pour le futur pilote un retour à sa région natale : Moulins. Puis, bien plus tard, en Afrique du nord, la vie de Pierre Tassin de Saint Péreuse bascule. Le combattant proche de Leclerc et estimé par De Gaulle raconte lui-même son crash : «  Le 15 juillet 1943, je devais regagner le groupe Bretagne à Ben Gardane à bord de l’avion Goéland […] Nous étions six à bord, équipage compris […] Le décollage se passe bien, il fait très chaud et peu après, comme je n’ai rien de mieux à faire étant passager, je m’endors du sommeil du juste. Le réveil est brutal, j’ignore d’ailleurs ce qui m’a réveillé, peut-être l’arrêt d’un moteur… toujours est-il que nous sommes à ce moment-là à 50 mètres du sol en glissade à gauche. […] Quand je reviens à moi, je suis couché près du plan fixe de l’avion […] tout brûle autour, l’avion et l’herbe rêche qui constitue la végétation…  » Pour Pierre de Saint Péreuse la guerre est finie. Hospitalisé d’abord à Sétif puis à Alger, il sera amputé d’une jambe… Pour autant, l’homme va continuer ses combats, fidèle à son engagement pris auprès des Forces Françaises Libres, et, après avoir quitté l’Armée en 1962, il rejoint la SNECMA. Il s’éteindre en 1955 dans son fief de Saint Péreuse dans la Nièvre.

    Le livre de Patrick de Gmeline, rédigé par une plume rigoureuse (sur les quarante ouvrages de Patrick de Gmeline, deux ont été couronnés par l’Académie française) et superbement illustré, se situe à la croisée des récits de guerre, des chroniques sociales et familiales, et des sagas historiques.

    Bruno Rivière"


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires