• Source : http://www.varmatin.com/var/d-day-les-souvenirs-des-veterans-de-normandie.1721476.html

    "

    Guy Charmot : « Foncer sur Paris »

    « J'étais alors avec mon bataillon dans le nord-est de l'Italie. Nous avons su tout de suite que les Alliés débarquaient en Normandie. Nous nous sommes dits : si les Anglo-Américains piétinent en Normandie et sur la Manche, il faut que nous foncions à toute vitesse pour arriver à Paris avant eux (rires). Nous sentions que nous approchions de la fin de cette guerre. J'ai dû attendre le 17 août pour débarquer à mon tour. C'était en Provence : je me souviens encore de l'odeur des pins de mon enfance que je retrouvais ».

    Guy Charmot  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=60565 est alors le médecin du bataillon de marche numéro 4, engagé dans des combats très durs au nord de l'Italie. En juin 1944, De Gaulle le décore pour plusieurs actes courageux.

    D-Day: les souvenirs des vétérans de Normandie

    À 99 ans, ce Toulonnais devenu après-guerre un spécialiste des maladies tropicales, vit à Marseille.

    Jean Biestro : « Premiers à s’élancer »

    « À 7h30, premiers à s’élancer à l’assaut de la plage de Riva Bella, les Français se jetèrent hors des vedettes, parmi de hautes vagues, avec de l’eau jusqu’à la poitrine. Les Allemands, de leurs fortins, avaient beau jeu pour nous prendre pour cibles. Aussi beaucoup des nôtres s’écroulèrent-ils dans l’eau. Mais nous étions tellement “gonflés” que nous continuâmes notre marche, bien que les deux chars débarqués qui devaient appuyer notre action, fussent mis rapidement hors de combat. Nous les vîmes brûler sous nos yeux. » (Extrait de son témoignage dans Liberté en 1946.)

    Membre du commando Kieffer  , ce Niçois  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=55615  est décédé en Angleterre en 1985. Sa famille vit toujours à Nice. « C’était un homme formidable mais aussi très discret », explique son petit-neveu Didier Blengino qui veut poursuivre « le travail de mémoire ».

     

    D-Day: les souvenirs des vétérans de Normandie

     

    Grièvement blessé pendant les combats, il a dû s’exiler outre-Manche après la libération pour trouver du travail.

     



    votre commentaire
  • Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/06/1895358-ces-veterans-racontent-leur-debarquement-a-utah-beach.html

     

    "

    Il n'est pas bien grand, Jean Bénazethttp://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=54578 mais il se tient droit comme un I. Car Jean est un soldat, un vrai, qui a tout fait, tout subi, tout vécu, qui s'est faufilé entre les bombes, les balles et les mines entre la France, l'Afrique, l'Angleterre ou le Proche-Orient !

    «Je suis né à Suc et Sentenac en Ariège le 8 février 1919 !» déclare-t-il en préambule. Et les ânes des vallées ariégeoises l'inspirent. Il aime les chevaux, il va devenir cavalier. Dès l'âge de 12 ans, il suit la préparation militaire à cheval, à 17 ans, et à 18 ans, il s'engage au 2e régiment de hussards à Tarbes. Deux ans plus tard, c'est la guerre…

     

    "Ces vétérans racontent «leur» débarquement à Utah Beach"

    «J'ai été fait prisonnier dans la forêt de Vouzeron, dans le Cher. On a été transférés au camp de Montargis. Là, on nous a mis dans un train pour les mines de sel de Silésie (dans le sud de la Pologne). Avec deux autres copains, on a décidé de s'évader. J'ai sauté en premier, dans la nuit…»

    Pendant plusieurs jours, de nuit, à pied ou en vélo, Jean va suivre les chemins de halage du rail, pour gagner la zone libre. Une fuite bourrée d'anecdotes, d'ampoules aux pieds, de coups de feu dans la nuit, de vélo lancé sur un soldat allemand.

    «J'ai retrouvé mon régiment à Tarbes. Et je suis… parti en Syrie, dans le groupe Tcherkess, comme cavalier. On assurait la police du désert !». Là, il s'est retrouvé dans un de ces incroyables imbroglios de l'Histoire, puisque sur ce territoire, en 1941, les troupes vichystes se sont retrouvées opposées aux troupes alliées… et de la France Libre !

    «On a fait se battre des Français contre des Français» s'étonne encore aujourd'hui Jean. Il est rapatrié en France. Il va repartir, et repartir loin ! On l'envoie au 12e régiment de chasseurs d'Afrique. Là, Jean va laisser les chevaux pour les motos. Et son régiment va devenir une des unités de la fameuse 2e division blindée du général Leclerc. Cette fois, Jean est du côté de la France Libre !

    Débute alors un incroyable périple, qui passe par Gibraltar, Alger, puis la Tunisie. En l'écoutant, on pense au fameux «Taxi pour Tobrouk» et on plonge dans les sables du désert. Là aussi, Jean aurait des milliers d'histoires à raconter. Une partie de cache-cache avec un Messerschmitt qui mitraillait sa moto ou comment il a bien failli finir écrabouillé avec sa moto sous les chenilles d'un char allié. Et c'est lui qui a fait prisonnier le général Hans-Jurgen von Arnim, commandant de l'Afrika Korps après Rommel : un exploit qui lui a valu la Croix de Guerre !

    Jean débarque comme sergent-chef de char avec la 2e DB le 1er août 1944, sur «Utah Beach», puis Sainte-Mère l'Église… Il participe à la bataille de la forêt d'Ecouves, où s'étaient cachés les blindés de la 9e panzer division. Puis, c'est la route vers Paris. L'épopée de la 2e DB se poursuit. «Après la bataille de Baccarat, j'ai été nommé adjudant !»

    En 1994, pour le cinquantenaire, il se souvient que les Parisiens, qui pour la plupart n'avaient pas connu la guerre, le remerciaient de les avoir libérés… Jean a évité les obus, les balles, et même si son véhicule a sauté sur une mine, il s'en est tiré avec quatre jours de coma. Son heure n'était pas arrivée. Vraiment pas. Il a fêté il y a trois mois ses 95 ans !


    votre commentaire
  • Source : http://www.ouest-france.fr/le-temoignage-dun-francais-libre-2600882

    Le témoignage d'un Français libre

    "

    À l aube du 6 juin 1944, Guy Hattuhttp://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=21277 29 ans, membre du Commando Kieffer, pose le pied sur la plage de Ouistreham. En juin 1941, il avait rejoint Londres et les Forces françaises libres. Fervent patriote, il tient depuis le début de la guerre son journal et écrit de longues lettres à sa mère, à ses camarades de combat, et à l'aumônier de la France Libre, l'abbé de Naurois.

    Humaniste chrétien et monarchiste, Guy Hattu entretient aussi une correspondance poignante avec son oncle Georges Bernanos, son aîné de vingt-cinq ans, dont il est très proche par l'esprit et le coeur. Par ce qu'ils révèlent, ces écrits rassemblés par son fils, nous plongent dans l'intimité d'un combattant de la France Libre face à ses doutes et ses convictions."


    votre commentaire
  • Source : http://www.bbc.com/news/magazine-27682001

     

    "

    In the run-up to D-Day, a French soldier exiled in London was given the task of telling his compatriots how they should react once the liberation of their country began.

    On 31 May 1944 Jean-Louis Cremieux-Brilhac sat in his study at 17 Hill Street Mayfair, and typed out the D-Day orders for the people of France.

    These were the instructions to be read over the French service of the BBC, telling the population how to react once they learned the Allies had landed.

    The document - four pages of flimsy paper marked "secret", type-written with annotations in pencil - has been in Cremieux-Brilhac's possession ever since.

    Now aged 97 and living in Paris, he recalls with perfect clarity the excitement of the time.

    "I was secretary of the Free French Propaganda Committee. There were five or six of us, and my job was to draw up the D-Day orders taking account of our discussions earlier in the day.

    "We knew that the invasion was coming but of course we did not know exactly when. We had to be ready."

    The instructions were intended "for all French men and women not organised in, or attached to, a Resistance group".

    These instructions, to be released on "J" Day, tell French men who are in organised groups or attached to resistance units to escape in order to form the units of the FFI - French Forces of the Interior - and calls on those who aren't near postings to head for the countryside

    Quite separate orders were broadcast to members of the Maquis. These were the famous "personal messages" read out on the BBC - often lines of French poetry that carried coded information about targets to attack.

    But that was not part of Cremieux-Brilhac's remit, which focused on the population as a whole.

    "The main message we sent was to put France in a state of general alert. And then there were specific instructions for particular sectors of the population - like town mayors, police, factory workers and so on," he recalls.

    Cremieux- Brilhac

    In fact there had been heated discussion in the propaganda committee about how far to incite the French into acts of opposition to the Germans.

    The Communist party - which was extremely influential in the Resistance - wanted a immediate general insurrection on D-Day, with workers going on strike and calls to arms across the country.

    Cremieux-Brilhac was part of the majority that resisted this idea.

    "It would have been a very stupid mistake. The Germans would have taken massive reprisals - as indeed they did at places like Oradour-sur-Glane (a village where hundreds of civilians were massacred on 10 June)," he says.

    "The policy we decided on was of a gradual, phased insurrection, developing in accordance with the advance of Allied forces. In the end this is exactly what happened."

    Nonetheless his document states unequivocally that from D-Day on, "all French must consider themselves as engaged in the total war against the invader in order to liberate their homeland.

    "It is not a question of choosing to fight or not to fight; or when to fight. They are all soldiers under orders."

    "Every Frenchman who is not, or not yet, a fighter must consider himself an auxiliary to the fighters.

    "However," it goes on, "it is important that there not be - under the pretext of providing assistance - a disorganised rush to join the Resistance which would have the effect of leaving it paralysed.

    "Only those men and women should join the Resistance who are already armed and have been asked to do so by official representatives."

    Cremieux-Brilhac had particular instructions for people living inside the combat zone, ie Normandy.

    They were told to "disrupt using all means transport, transmissions and communications of the Germans".

    Interestingly a line that reads "Cut telephone and telegraph lines" has been crossed out - presumably because this was regarded as the job of the Resistance.

    The people of Normandy are told that "every minute lost to the Germans is a minute gained by the Allies. A car stuck on the road can delay traffic for 10 minutes - and blocking an enemy transport for 10 minutes may ensure the success of an Allied operation."

    Conversely the population is urged to do everything to help the Allies, for example "serving as guides to their troops and parachutists; and locating and signalling traps and minefields".

    In 1944 Cremieux-Brilhac was a 25-year-old student-turned-soldier - with already an exciting adventure behind him.

    In 1940 he had been captured in France by the advancing Germans and sent to a POW camp. He escaped and made it to Russia, but there he suffered more internment (worse, he says, than under the Germans) because this was still the time of the Nazi-Soviet pact.

    Eventually when Germany invaded Russia in 1941, Cremieux-Brilhac was released and along with more than 100 other French soldiers taken by Canadian ship from the Arctic port of Archangel to Glasgow.

    The next day they arrived by train at Euston station in London. There is archive newsreel footage of the party being welcomed by a Free French officer.

    Cremieux-Brilhac is sadly not identifiable in the crowd, but he does recognise several of his former comrades.

    Looking back on D-Day, Cremieux-Brilhac remembers the "waves of planes flying over London. There were hundreds of them. It was so impressive. We Free French had no doubt that the landings would succeed."

    "It was such a huge privilege for a young soldier like me - just a student really - to have been so close to the heart of decision-making. I knew De Gaulle and all the resistance leaders.

    "And then to think it was me personally who wrote the general guidance for D-Day for the whole French population. It is remarkable."

     


    votre commentaire
  • "De 1940 au D-Day, Hubert a vécu l’épopée"

    Extrait de : http://www.sudouest.fr/2014/06/05/de-1940-au-d-day-hubert-a-vecu-l-epopee-1576240-1969.php

    "Quel roman que ces quelques années qui ont conduit le Périgourdin Hubert Faure  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=68074 de la débâcle de 1940 aux plages de Normandie le 6 juin 1944. Où il débarque avec la première vague d'assaut, l'arme au poing, béret vert sur la tête, parmi les 177 hommes du commando Kieffer. Les seuls Français du Jour J engagés au milieu des 140 000 soldats américains, britanniques et canadiens. Quel roman, et quel parcours avant d'intégrer cette petite troupe d'élite sous commandement britannique, que la France a mis si longtemps à honorer à sa juste valeur. Hubert Faure, qui a eu 100 ans la semaine dernière, sera une nouvelle fois au rendez-vous, demain, en Normandie. Présent dans la tribune où l'on croisera François Hollande, Barack Obama, la reine d'Angleterre et Vladimir Poutine. Premier combat L'aventure commence avec la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939. Hubert Faure, originaire de Neuvic, en Dordogne, est âgé de 25 ans. « J'étais officier d'active, instructeur à la préparation militaire supérieure de la région de Paris, je préparais Saumur », raconte-t-il dans son appartement parisien, où il passe l'hiver. Après les commémorations, il rejoindra, comme chaque été, sa maison de Bayas, près de Libourne. « Quand il y a eu la déclaration de guerre, j'ai été envoyé sur la frontière en face de la........."

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique