• Le survivant d’Anzio raconte

    Roger Chibau (second rang, 3e en partant de la gauche)et des jeunes combattants de la campagne d’Italie.

     

    Source : http://www.sudouest.fr/2014/05/20/le-survivant-d-anzio-raconte-1560329-4040.php

    " Le 6 juin, la France et ses alliés célèbreront le soixante-dixième anniversaire du débarquement de Normandie, prélude à la victoire finale lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais ces jours-ci, à Parlamentia, au sud de Bidart, un soldat de 88 ans, le fusilier marin Roger Pierre Robert Chibau, a en tête un autre anniversaire : celui de la bataille de Monte Cassino et de la libération de Rome en mai 1944, après une manœuvre de contournement des Français et une vigoureuse attaque des Polonais. Il avait alors 18 ans, et commençait à bien connaître le Latium puisqu'il avait participé l'année précédente à la célèbre bataille d'Anzio, un combat acharné de quatre mois qui inspira les cinéastes.

    Il échappe à l'Indochine

    Le Bidartar, couvert de décorations (Légion d'honneur, croix de guerre, médaille militaire etc.) conserve avec un soin particulier sa médaille de la campagne d'Italie, car après Anzio et Monte Cassino, il y eut Tivoli, la blessure, la capture par les Allemands, l'emprisonnement, avant la libération par des Américains… et la Libération tout court grâce à un copain basque alors que l'armée française voulait l'envoyer en Indochine. Mais les charmes de l'Orient ne tentaient guère le soldat de Parlamantia, devenu un héros à la suite d'une colère de jeunesse.

    1940. Les Allemands envahissent la France, et à Parlamentia, derrière la chapelle Saint-Joseph, réquisitionnent la maison Teodora où s'installent les jeunesses hitlériennes. Une drôle de colonie de vacances, devant laquelle Roger, âgé de 14 ans, doit passer tous les jours pour aller aider son père, pêcheur en mer. « C'était des garçons de mon âge, arrogants, méprisants, qui nous regardaient de haut, je n'ai pas pu le supporter longtemps. Avec mes amis, on se retrouvait le soir devant la mairie de Guéthary, on ne voulait pas d'un avenir sombre, on voulait prendre le large. »

    Emprisonné en Espagne

    À seize ans, il décide de filer en Espagne avec deux copains pour tenter de gagner le Maroc. Comme bien d'autres, il est pris par la Guardia Civil, et interné au terrible camp de transit de Miranda de Ebro. « Franco jouait un double jeu, au bout de six mois, on nous a lâchés dans la nature, pour faire plaisir aux Américains je pense. J'ai pu atteindre Casablanca et m'engager dans les forces françaises libres. Dès 1943, j'étais au cœur de la bataille à Anzio. »

    Depuis la fin de ses « obligations militaires », le fusilier Roger Chibau s'est fait discret. D'un naturel réservé, il ne parle jamais de ses campagnes au village, préférant profiter de l'océan, de la retraite, de la vie. C'est en allant prendre le café chez Stéphanie, à Zirlinga, face à la plage de l'Uhabia, qu'on a les meilleures chances de le rencontrer, pudique et rasséréné : il n'y a plus de jeunesses hitlériennes à la maison Teodora, la chapelle Saint-Jioseph a retrouvé la paix… depuis soixante-dix ans.

    Auteur : François Trasbot

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    Source : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Deces-de-deux-Francais-Libres-2014-05-20-1153202

    "Le médecin du groupe de chasse Alsace des Forces aériennes françaises libres, Charles Jaeger  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=75187 , et Claude Pot http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=91606, médecin et résistant, sont décédés, ont annoncé leurs familles mardi 20 mai."

    Extrait de "Une poignée d'As" du général P. Andrieux :

    Décès de deux Français Libres

     

    Source : francaislibres.net :

    Décès de deux Français Libres

    Claude Plot

     


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  • http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions

     

    "La grande librairie" France 5 , le 22 mai , invités : Jean Louis Crémieux-Brilhac, Daniel Cordier et Georges Emmanuel Clancier

     

    Merci à M. Lalanne pour l'info


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    "l'incroyable parcours du sous-officier Burrig "

    "Il est commandeur de la Légion d’honneur, multiple médaillé, cité dix fois. Ancien d’Indochine et d’Algérie, Henri Burrig,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=58729 un Jovicien aujourd’hui âgé de 94 ans, participait, il y a 70 ans, à la bataille de Garigliano, en Italie. Il avait déjà fait la campagne d’Afrique avec la 1ère division française libre. Il débarqua ensuite en Provence le 16 août 1944, avant de remonter libérer une partie de la France jusqu’en Alsace..."

    La suite -> http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2014/05/14/le-parcours-incroyable-du-sous-officier-burrig


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  • Source : http://www.lindependant.fr/2014/05/11/confessions-d-un-agent-secret-deporte-a-mauthausen,1881601.php

    Confessions d'un agent secret déporté à Mauthausen

    "Le Canétois Henri Guiard  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=72640   a effectué sous l'Occupation des missions de renseignement pour les Forces françaises libres.

    Henri Guiard est originaire d'un peu partout. "Je suis né dans les Vosges, j'ai fait mes études à Nantes, puis je me suis installé à Bordeaux", explique-t-il. C'est justement dans cette dernière ville que le géomètre, alors âgé de 20 ans, est entré dans la Résistance (réseau Jade-Amicol) en 1941. De fil en aiguille, il rencontre un agent des services secrets anglais qui lui confie sa première mission. À savoir : infiltrer la base d'aviation de Mérignac. Culotté, Henri réussit à s'y faire embaucher en offrant des cigares à un officier allemand. "Une fois à l'intérieur de la base, j'ai commencé par transmettre à l'Intelligence service les plans du réseau d'éclairage permettant aux avions d'atterrir", se souvient-il.

    . Infiltration

    Le géomètre, promu sous-lieutenant des Forces françaises libres (FFL), repère également les hangars où sont stockés les avions, les armes et les munitions. "Je donnais toutes les coordonnées aux Anglais. Ils pouvaient bombarder les yeux fermés !", assure-t-il. Après avoir passé une année à Mérignac, le jeune agent secret effectue diverses autres missions sur toute la côte atlantique. Arrêté sur dénonciation en janvier 1943, puis relâché en mars faute de preuves, Henri contacte un autre réseau de résistants, Mithridate. Puis déménage à Rennes, où il continue à faire du renseignement.

    Entre-temps, l'agent a bien sûr pris soin de changer de nom. Mais cela ne l'empêchera pas de se faire définitivement pincer quelques mois plus tard. "J'étais monté à Paris pour un rendez-vous, relate-t-il. Sur le retour, j'ai accepté d'escorter des parachutistes anglais et américains vers la Bretagne. Je n'aurais pas dû le faire. J'étais censé me concentrer sur le renseignement". Le voyage se déroule sans encombre. Cependant, en juin 1943, lorsqu'Henri retourne à Paris, chez la dirigeante du réseau Évasion, pour récupérer d'autres parachutistes en galère, la Gestapo est en train de fouiller l'appartement.

    . Une année en enfer

    "Je suis arrivé là-dedans comme une fleur, peste-t-il. Et ils m'ont embarqué". L'agent secret tente de se suicider avec un clou. Sans succès. "Après ça, ils m'ont interrogé et torturé, indique Henri. Mais j'ai réussi à ne leur parler que de choses qu'ils savaient déjà". Dans la foulée, le jeune résistant ira de prison en prison. Pour finalement atterrir à Mauthausen le 13 avril 1944. "On nous y a transportés dans des trains à bestiaux, raconte-t-il. À Metz, ils nous ont mis à poil devant un groupe d'Allemandes. Puis, ils nous ont fait rentrer dans le train à 140 par wagon. On ne pouvait pas s'asseoir. Ils ne nous donnaient pas à manger. Et on était obligés de faire nos besoins sur place. C'était dégueulasse".

    Une fois arrivé à Mauthausen, Henri est transféré aux camps annexes de Melk, puis d'Ebensee. Il y restera jusqu'en mai 1945. "À la fin, je ne pesais plus que 28 kg, affirme-t-il. Je ne pouvais plus marcher. Ce sont les Américains qui m'ont libéré et remis sur pieds". Henri, tuberculeux, rentre en France un mois plus tard. Mais ne se résigne pas pour autant. Au contraire.

    Il épouse une artiste et part s'installer avec elle au Maroc. Peu de temps avant le tremblement de terre d'Agadir, l'ancien agent secret décide de mettre les voiles pour Tahiti. Il séjourne sur l'île pendant dix ans. Puis revient en métropole, du côté d'Antibes, où il gère un hôtel quatre étoiles pendant une vingtaine d'années. Henri vient ensuite rejoindre à Canet, où il réside encore à l'heure actuelle, une maîtresse rencontrée à Barcelone. 92 ans d'aventures. Dans la tourmente du XXe siècle.

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    L'écrivaine barcarésienne Claudie Cuadrado devrait publier prochainement une biographie détaillée d'Henri Guiard intitulée "Une vie en rabiot". "


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