• Tres belle page proposée par Channel 4 : http://dday7.channel4.com/?soldier=7

     


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  • Source : http://larussiedaujourdhui.fr/ps/2013/12/16/hommage_a_ces_heros_caches_de_la_bataille_du_ciel_27057.html

    Hommage à un mécanicien russe du NN

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    Il est aujourd'hui l'unique personne à Iaroslavl à être décorée de la Légion d'Honneur. Ce vétéran de l'escadron Normandie-Niemen a été décoré le 10 décembre de la médaille d'or de la Renaissance française. Le vétéran de 86 ans, alors qu'il recevait la décoration pour son héroïsme, son travail et pour le ciel pacifié au-dessus de l'Europe 68 ans après la fin de la guerre, était empli de dignité.

    Chez lui, il est quelque peu différent. On retrouve chez lui la même indépendance, la même fierté et la même intelligence mêlées à un souci de la nation et à une grande capacité d'attention. Un ordre idéal règne dans son habitation. Des étagères avec des livres montent jusqu'au plafond, à côté d'un vieux piano. Valentin Ogourtsov s'agite, il plaisante sur ses jambes malades, se met en quatre, tente de gaver l'invité de multiples petits pâtés que sa femme Olga vient de préparer, de miel récolté par leurs soins – il a hérité des dons d'apiculteur de son père. « Ne soyez pas gênés, tout est désinfecté ! » plaisante l'épouse de Valentin. Tous les membres de la famille, Valentin, Olga et leur fils Alexandre, sont médecins.

    Valentin Ogourtsov a rejoint le front comme engagé volontaire à 17 ans, après n'avoir fait que deux mois de Terminale.  Après avoir suivi des cours pour devenir mécanicien en aéronautique à Ivanovo, où il étudia des avions américains Airacobra, il a été envoyé dans le premier régiment français autonome d'avions de chasse « Normandie ». Il y a servi comme mécanicien de la 2ème escadrille, responsable de l'état technique des avions Yak-9T et Yak-3. Le vétéran se souvient que les mécaniciens s'adressaient aux pilotes en leur disant « mon capitaine », mais il n'a pas appris le français – il y avait bien d'autres occupations. Les échanges se faisaient grâce à un interprète – un émigrant russe. Les points les plus importants étaient compréhensibles sans mots.

    « Si un avion faisait un tonneau en revenant de combat, cela signifiait qu'il avait abattu un fasciste. Le vétéran montre avec la main une figure aérienne complexe. Le mécanicien vérifie en premier lieu l'état de l'appareil, puis il dessine sur le fuselage une croix pour le fasciste abattu. Les appareils étaient réparés à proprement parler avec des débris. Souvent, les mécaniciens ne dormaient pas deux nuits de suite – il n'était possible de réparer les avions de jour que pendant les accalmies. Le plus dur était l'hiver. Lorsqu'il gelait, l'avion était couvert d'une toile, un petit poêle posé à côté, et le fuselage et les ailes étaient « rapiécés » à la main, en dévissant de multiples boulons. »

    « Les pilotes savaient qu'ils pouvaient s'appuyer sur leurs mécaniciens, explique Valentin Ogourtsov. Ils les appelaient leurs « anges gardiens ». Et nous respections beaucoup les Français, c'étaient des personnes très courageuses, prêtes à affronter la mort pour notre patrie. Seulement un sur deux a vécu jusqu'à la Victoire ».

    Yves Mourier, premier pilote de l'avion Yak-3 numéro 16, dont le mécanicien était Ogourtsov, était un pilote expérimenté et courageux. Il a été nommé commandant de la deuxième escadrille « Le Havre ». Il a à son compte neuf avions fascistes abattus. Il a dû quitter le front à cause d'une maladie qu'il a cachée tant qu'il le pouvait.

    Le fils de Valentin, Alexandre, a trouvé pour son père une notice biographique de ses compagnons de régiment. Le mécanicien n'a pas reconnu le portrait de son premier « capitaine » en uniforme de parade, mais il a tout de suite trouvé sur une photo de groupe Yves Mourier portant une chapka.

    Le second pilote de l'avion de chasse Yak-3 numéro 16, Georges Henry, était sous-lieutenant. 25 ans. Il compte à son actif cinq avions fascistes abattus. Sa dernière victoire a été un as allemand de l'aviation, qui avait quant à lui abattu 174 avions.

    « Il voulait tellement l'annoncer au commandement qu'il est parti en courant vers le poste radio sans faire attention au pilonnage, se souvient le vétéran. J'ai tenté de le retenir, mais il m'a échappé et il a couru vers la radio. Quelques secondes après un obus a éclaté. Henri a été mortellement blessé par un éclat ».

    L'avion abattu par Henry a été la dernière victoire du régiment Normandie-Niémen, et Georges lui-même le dernier pilote à mourir.

    Valentin Ogourtsov sort une boite de bonbons où sont conservés avec soin les médailles, ordres, décorations du mécanicien qui a choisi de sauver des vies aussi après la guerre. Il me propose avec confiance de regarder ces inestimables objets. Puis il sort un costume de parade, il s'est souvenu que les décorations les plus chères sont dessus – l'ordre Alexandre Nevski et un petit insigne remis aux membres du régiment pendant la guerre. Il représente un avion et un bouclier rouge, ainsi que deux lions dorés – c'est le blason du régiment.

    Pendant la guerre, Valentin est devenu un as : un mécanicien capable en une seule nuit de redonner vie à un avion hors de combat. Il connaissait en détails la construction des chasseurs soviétiques Yak, des américains Airacobra, et pendant son service dans le régiment Normandie-Niémen il a été décoré de médailles de combat. Mais après la démobilisation en 1951, il est entré à l'Institut médical. Il a ensuite travaillé toute sa vie comme chirurgien-gynécologue. Pourquoi ? Le vétéran réfléchit en tournant dans ses mains une photographie noir et blanc d'un jeune homme de vingt ans en uniforme militaire.

    « J'ai sans doute eu ma dose de sang et de souffrance à la guerre. Je voulais soigner les gens, les aider à lutter pour la vie, analyse le vétéran. Mais je ne pensais pas alors à des choses aussi élevées. Pendant la guerre il n'y avait aucune minute pour réfléchir. Ce n'est qu'après la guerre que j'ai fait mon choix ».

    Il est difficile d'imaginer que cet homme au visage maigre et parcouru de rides et le jeune gars sur la photo, aux joues lisses et au regard porté au loin vers l'avenir, est la même personne. 

    Peu à peu, le récit du vétéran se transforme en réflexions sur la médecine et sur son fils. Le voilà, le même regard que sur la photographie, jeune et pensif, plein d'espoir.

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  • Recherche famille du SM Dumenoir

    Source photo: N°4 Commando de LE PLEVEN & SIMONNET ed. Heimdal

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    La prochaine promotion de l'école de maistrance   http://www.defense.gouv.fr/marine/ressources-humaines/ecoles-et-formations/ecole-d-officiers-mariniers-maistrance/ecole-de-maistrance   portera le nom : "promotion SM Dumenoir". Afin de préparer une présentation du Sm Dumenoir, le comité de promotion de l'école de maistrance est à la recherche de documents le concernant.

    Nous sommes également à la recherche de membres de sa famille.

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    Pour les éventuelles réponses, me contacter et je transmettrais

    Merci


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  • Et oui ! Même ici....

    Extrait de http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-racines-ardennaises-de-julie-gayet-ia0b0n281088

    Les racines ardennaises de Julie Gayet

    Source photo : Vanites, ou Les Souvenirs De Guerre D'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler 

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    Le grand-père, Alain Gayet, commandeur de la Légion d’honneur, est l’un des derniers 19 Compagnons de la Libération toujours en vie. Né en en novembre 1922 à Paris, lui-même fils de médecins, il s’engage dès le 1er juillet 1940 dans les Forces françaises libres. Il terminera la guerre en Allemagne en 1945 avec le grade de lieutenant après avoir multiplié les faits d’armes et les actes de bravoure, ayant notamment participé à l’expédition de Dakar (septembre 1940), au combat d’El Alamein (octobre 1942), débarqué en Normandie en août 1944, effectué la campagne des Vosges et activement participé au nettoyage de la poche de Royan en avril 1945.

    À Charleville-Mézières et Villers-Semeuse

    Il débuta avec succès des études de médecine aussitôt sa démobilisation et fut nommé chirurgien à l’hôpital de Charleville, où il exerça de 1960 à 1968. Il revint dans les Ardennes en 1977, en libéral cette fois-ci, à la clinique de Villers-Semeuse. « Il était notamment spécialisé en orthopédie » se souvenait, hier avec émotion, une infirmière qui le secondait au bloc opératoire. « C’était un homme droit et affable ».

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  • Source : http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2014/01/01/louis-monguilan-commandeur-de-la-legion-dhonneur/

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    Ancien déporté-résistant à Mauthausen, co-président de l’Association du Wagon souvenir et du site mémorial des Milles, le lieutenant-colonel Louis Monguilan, 87 ans, a été promu commandeur dans l’ordre national de la Légion d’honneur dans la promotion du Nouvel an parue au Journal officiel du mercredi 1er janvier 2014. Il était officier depuis le 5 juillet 1974.
    Louis Monguilan, jeune résistant, est appréhendé par des agents de la Gestapo, sur dénonciation le 20 octobre en 1943. Interrogé et emprisonné, il est transféré vers Compiègne puis déporté au camp de concentration de Mauthausen. Il y survit presque miraculeusement puis lorsqu’il est secouru, il ne pèse plus que trente-cinq kilos et est dans un état d’extrême faiblesse. Il se retablit dès son retour en France.
    En 1948, il s’engage dans l’armée et est bientôt breveté parachutiste. Il est versé à sa demande dans l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT). Il réussit son brevet d’observateur-pilote d’avion et d’hélicoptère le 1er août 1956. Le colonel Monguilan totalise plus de 8 000 heures de vol. En octobre 1976, Louis Monguilan soutient une thèse de doctorat ès sciences à l’université de Provence sous la direction du professeur Chevallier et en rapport avec l’archéologie aérienne : “Observation et proposition d’interprétation”. Louis Monguilan est aussi plongeur sous-marin et est problement le seul pilote-plongeur archéologue. Il a mis au jour près de Fos-sur-Mer, une grande nécropole romaine ainsi qu’un port antique."

    Louis Monguilan commandeur de la Légion d’honneur

     

    Louis Monguilan commandeur de la Légion d’honneur

    Louis Monguilan à droite (source http://www.laprovence.com/photo/2344267/denise-toros-marter-a-g-sydney-chouraqui-et-son-epouse-au-centre-et-louis-monguilan-lors-de-linauguration-du-memor )

    Louis Monguilan commandeur de la Légion d’honneur

    Louis Monguilan en septembre 1945, quatre mois après sa libération du camp de Mauthausen. Il y a perdu 40 kg.

    (source : http://www.laprovence.com/photo/2344268/louis-monguilan-en-septembre-1945-quatre-mois-apres-sa-liberation-du-camp-de-mauthausen-il-y-a-perdu-40-kg.html )


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