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    39-45 Magazine N° 321 du 25 Mars 2014  

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    Comprendre l'Histoire N° 11 du 9 Avril 2014

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    39 45 Magazine HS N° 78 du 27 Mars 2014  

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  • Vient de paraître : "Nous n’étions pas des héros" de Benoît Hopquin

    Présentation de l'éditeur :

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    Du millier de Compagnons de la Libération, il ne reste aujourd’hui qu’une vingtaine d’hommes. Quatorze d’entre eux, modèles de courage et de dignité, livrent ici un témoignage exceptionnel.

    Alors que la France, abasourdie par la défaite, remettait son destin entre les mains de Pétain et entrait dans les petits arrangements de l’Occupation, ces hommes ont d’emblée refusé ce que chacun disait inéluctable. Résistants, soldats de la 2e DB, officiers de la Légion étrangère ou pilotes de chasse, considérés en 1940 comme des parias, ils étaient la France combattante.

    François Jacob, Alain Gayet, Daniel Cordier, Hubert Germain et dix autres Compagnons racontent, soixante-dix ans plus tard, le contexte de leur engagement et leur parcours, en humbles figurants de la grande histoire. À travers ces récits remarquables, mais sans gloriole, se dessine une fresque de la France libre. On y voyage de Londres à Tunis, de Damas à Mourmansk. On y croise les figures de Leclerc, Koenig, Jean Moulin et du général de Gaulle bien sûr.

    « Nous ne sommes pas des héros », disent-ils. « C’était une évidence », expliquent-ils à l’unisson. Pas tant que ça puisqu’ils furent si peu nombreux à faire le bon choix.

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  • Sourcehttp://www.lequotidiendumedecin.fr

     

    "« Il démissionna de l’armée (…) et décida de reprendre ses études de médecine. On était en 1946, il avait bientôt 26 ans et devait achever ses examens de première année, interrompue en 1940.  Un spécialiste d’embryologie se moqua de ses états universitaires.
    – Eh bien, mon vieux, vous en avez mis du temps pour faire votre première année !
    – Il y a eu la guerre, monsieur, bafouilla Jacques, rouge de colère. »

    Pendant tout ce « temps », comme disait le mandarin, le jeune homme était passé par Londres, Dakar, la Sierra-Leone, le Cameroun, le Gabon, l’Afrique du Sud, Suez, la Palestine, la Syrie, Beyrouth, El-Alamein, Tunis, Casablanca, le Royaume-Uni… Il avait participé à la libération de Paris puis était reparti pour les Vosges, l’Alsace, la Bavière enfin.
    Il avait eu un certain nombre d’os brisés et rafistolés, avait croisé et recroisé de Gaulle (« le grand Charlot », dit-il aujourd’hui), le général Montgomery, le général Leclerc…

    Ce « Jacques », c’est Jacques Hébert,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=73705 Compagnon de la Libération.  Le récit de son destin hors du commun ouvre le livre « Nous n’étions pas de héros »*, dans lequel le journaliste Benoît Hopquin retrace, à partir de témoignages recueillis « à l’automne de leur existence », les trajectoires incroyables de 14 membre de « l’ordre »**.
    Si la médecine n’explique pas l’engagement de Jacques Hébert (le bachelier « s’inscrivit par défaut » dans la filière), elle préside à certaines bifurcations de sa vie, éclaire d’une lumière particulière ses cinq années de guerre ainsi que son retour difficile à des jours « normaux ».

    Les combats

    Ainsi, arrivé à Londres, et convoqué à l’Olympia Hall, alors centre de recrutement de la France libre, le jeune Jacques Hébert, une fois signé son acte d’engagement, hésite… puis « se dit que la mécanique était ce qui se rapprochait le plus de l’anatomie » et opte pour… les chars.

    Plus tard, aux portes de Damas, Jacques Hébert se retrouve – dans un char, donc – à faire équipe avec un autre étudiant en médecine de 22 ans, Claude Rodébat. Le blindé est touché, renversé, les deux tankistes se réfugient dans un marais où ils sont cueillis par un barrage d’artillerie. Claude Rodébat est tué sur le coup. Baptême du feu entre carabins.

    Dans certains cas, l’œil du futur médecin n’est d’aucune utilité. Jacques Hébert évoque ainsi son ami Gavardie : « Un obus allemand avait percé le blindage de son char, sans exploser, pendant la campagne d’Alsace. Avec l’inertie, il avait tourné à l’infini dans l’habitacle. Quand un camarade est entré, il ne restait qu’une pâte rose sur la paroi intérieure. »

    La paix comme une réadaptation

    Comment un jeune homme vit-il la fin brutale de cinq années de bruit et de fureur ? Assez mal, comprend-on. « Se faire » à la paix s’avère quasi impossible pour Jacques Hébert. « Pas à la paix en tant que telle, non bien sûr, plutôt au retour de la médiocrité, de l’étroitesse du quotidien qu’elle drainait dans son sillage », écrit Benoît Hopquin.

    La petitesse d’esprit se retrouve aussi en faculté de médecine où les décorations du « Compagnon » ne lui valent aucun traitement de faveur.
    Il y a cette anecdote : « Un jour, des carabins glissèrent des testicules et des oreilles dans son imperméables. Jacques les rossa. Les blagueurs lui reprochèrent son manque d’humour. Que pouvaient-ils comprendre, ces petits cons, des images qui le poursuivaient ? »

    Reproche vivant

    Il y a, surtout, ce déphasage, trop profond : « À l’hôpital, où il était en internat, il retrouva des camarades de 1940. Ils avaient continué leurs études, étaient devenus médecins, chirurgiens parfois. Ils le traitaient avec condescendance.(…) Seul un ancien ami devenu pharmacien éprouva de la culpabilité et lui dit un jour : "Je ne veux plus te voir, Jacques. Pour moi, tu es un reproche vivant." »

    Jacques Hébert deviendra médecin du travail puis se lancera en politique. Il sera maire de Cherbourg et député de la Manche. Il reviendra à la médecine au début des années 70.

    K. P.

    * Benoît Hopquin, « Nous n’étions pas de héros », 344 p., calmann-lévy, avril 2014
    ** Trois autres médecins témoignent : François Jacob, Alain Gayet, Guy Chermot

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  • Une belle photo :


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    Vient de paraitre « Ils sont venus par l’océan ». " de Gilles Gourgousse

     

    "Le 27 mars 1944, Biarritz est bombardée, tuant 113 civils. « Ils sont venus par l'océan » ou l'évocation d'une sombre page de notre histoire en 1944, sous l'Occupation allemande.

    Gilles Gourgousse évoque ce second roman, publié aux éditions Gascogne, comme un hommage à tous ceux qui ont entretenu « l'espoir du sursaut national et de la libération du Pays ». à Bayonne, Louis Fargue, alias Latour, agent de renseignements des forces françaises libres, couvert par un emploi d'homme à tout faire chez un artisan peintre, parvient à infiltrer les dispositifs allemands du Mur de l'Atlantique, sur la zone sud du Golf de Gascogne. À la barbe des nazis et de la Gestapo, il envoie par messages cryptés les informations qu'il a pu recueillir. Mais ses missions ne sont pas sans risque. Il mène sa vie clandestine de Bordeaux jusque dans le Béarn, mais aussi sur toute la côte basco-landaise. Il sera par exemple parachuté aux alentours de Mimizan. ....la suite sur http://www.sudouest.fr/2014/04/16/gilles-gourgousse-sera-en-dedicaces-1526950-3446.php


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