• Extrait de :

    http://www.echo-regional.fr/2014/04/08/il-y-70-ans-il-partait-par-le-convoi-71/

    "Etienne Caen est l'unique survivant de sa famille arrêtée le 30 mars 1944 à Montmorency et déportée le 13 avril, depuis Drancy pour Auschwitz-Birkenau, par le convoi 71.

    Demeurant désormais dans les Hauts-de-Seine, Etienne Caen, 87 ans, assistera à la lecture des Noms des déportés du convoi 71, qui se déroulera dimanche 13 avril au Mémorial de la Shoah à Paris.

    Entassés dans des wagons, ils sont partis le 13 avril 1944 de la gare de Bobigny, pour le camp d’extermination d’Auschwitz, par le convoi 71, l’un des plus importants de la déportation depuis la France avec 1 480 personnes. 646 hommes et 834 femmes, 295 enfants, dont 148 de moins de 12 ans et notamment 34 enfants d’Izieu. Dans ce train, se trouvait aussi Simone Jacob, devenue Simone Veil, ministre. Le convoi est arrivé sur la rampe de Birkenau, dans la nuit du 16 avril, jour anniversaire de Micheline Caen, née à Montmorency. 165 hommes sont sélectionnés. Étienne Caen était parmi eux. En 1945, on comptait 35 hommes et 70 femmes survivants de ce train, et seulement 14 à 16 enfants

    (...)

    Un de ses oncles : Philippe Bloch,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=55874  né le 24 avril 1916 à Montmorency et mort en 2009, s’est illustré dans l’armée. Mobilisé en 1940 à Fréjus, il s’était engagé en juin 1941 dans les Forces Française Libres. Affecté à la Première division légère française libre (appelée 1ère DFL) au 1er RAC (régiment d’artillerie coloniale, actuel 1er RAma), il combattra les forces françaises de Vichy en Syrie et les allemands en Egypte, à Bir Hakeim et El Alamein, aux côté des armées Britanniques. Puis effectuera les campagnes de Tunisie, d’Italie, le débarquement de Provence et la libération de l’Alsace. Il avait changé son nom en Blachais. Il s’était marié en première noce, le 4 novembre 1939 à Montmorency, avec Denise Haymann-Goldsticker, décédée le 17 février 1941, puis en seconde noces, le 30 mars 1942, avec une irlandaise Mary Whelan   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=55875 (1912-1992), infirmière rencontrée à l’hôpital militaire de Camberley. Elle avait également servit au Levant et en Afrique du Nord, dans les FFL.

    (...)

    "Il y 70 ans, ils partaient par le convoi 71"

    Philippe Bloch (a gauche)


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    Source : http://www.aps.sn/articles.php?id_article=126976

    "

    Dakar, 8 avr (APS) - Le colonel Claude Mademba Sy   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=29186, ancien diplomate sénégalais, est décédé mardi en début d'après-midi dans le Tarn (France) à l'âge de 90 ans, rapporte plusieurs médias français visités à l’APS.

    Claude Mademba Sy est le fils du premier Africain à servir comme officier supérieur dans l’armée française. Le défunt était commandeur de la Légion d’honneur française.

    Il s’est engagé dans les Forces françaises libres à dix huit ans et à participé aux campagnes de la Libération avec le régiment de marche du Tchad (RMT), de la division Leclerc qui répondait à l'appel du général De Gaulle.

    Sorti ensuite de St-Cyr en 1945-46, Claude Mademba Sy a été blessé comme officier en Indochine avant de combattre en Algérie, sous le drapeau tricolore.

    Ancien colonel de l'armée française, il a ensuite participé à la création de l'armée sénégalaise. Le 1er août 1960, il a commandé le premier contingent sénégalais qui a a été déployé sur le théâtre du Congo.

    ll entame, après l'armée, une carrière de diplomate pour le Sénégal. Ambassadeur au Zaïre, en Italie, Yougoslavie, Tunisie et Autriche. Il mènera ensuite des missions pour les Nations unies.

    Son dernier et vigoureux combat, Claude Mademba Sy le mène en faveur de la "décristallisation" des pensions pour leur revalorisation en faveur des anciens combattants africains.

    Ses obsèques seront célébrées samedi à 10h en l'église de Biriatexte, un village du Tarn où il s'était retiré.

    BHC/SAB "

    "Décès de l’ancien diplomate Claude Mademba Sy "


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    A paraitre ce mois :

    La NUEVE, BD signée Paco Roca, aux éditions DELCOURT  http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/bd/la_nueve  :

     

    "A travers les souvenirs d'un espagnol exilé républicain en France, Paco Roca reconstitue l'histoire de la Nueve ou Neuvième compagnie. Un remarquable album sur ces héros oubliés qui ont pourtant libéré Paris en 1944. La majorité des hommes qui composaient la Nueve avaient moins de vingt ans lorsqu'ils prirent les armes, en 1936, pour défendre la République espagnole : les survivants ne les déposeraient que huit ans plus tard après s'être illustrés sur le sol africain et avoir libéré Paris dans la nuit du 24 août 1944.
    Ils étaient convaincus de reprendre la lutte contre le franquisme. Avec de l'aide qui ne viendra jamais""

     

     

     


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  • Source :

    http://www.arcataeye.com/2013/04/nicole-barchilon-frank-its-a-small-world-after-all-shouldnt-we-act-like-it/comment-page-1/

     

    "'Nicole Barchilon Frank: It’s A Small World After All… Shouldn’t We Act Like It

    Extrait de l'article :

    ...

    Well, my father illegally crossed the Straight of Gibraltar as a young man on a fishing boat under a tarp of fish. He was with one other young man, they were both fleeing Nazi-occupied Morocco to join up with the Free French Forces who had a large fleet ship in the port of Gibraltar. My father made it to that ship and joined the Free French Forces. He emigrated to this country after the war and that’s how I got here, although I was born in Paris. My father will turn 90 in Paris, while my 16-year-old son plays an Islamic Moroccan immigrant in a show in Barcelona. How could I not have my son be part of this story about crossing the Straight illegally and going to Marrakesh and Barcelona?

    ...

    La fiche de J. Barchilon : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=53418

    On peut lire aussi : 

    An Interview with Jacques Barchilon: From Free French Soldier to Fairy-Tale Pioneer

    http://www.questia.com/library/journal/1P3-2550522611/an-interview-with-jacques-barchilon-from-free-french

    et decouvrir monsieur Barchilon sur cette vidéo d'une de ses conferences :

     

    "

     


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  • J'apprend le déces de Lorenzo Semple, scenariste americain et ancien ambulancier à la 1re DFL http://www.washingtonpost.com/entertainment/screenwriter-lorenzo-semple-jr-dies-at-91-worked-on-blockbuster-movies-tvs-batman/2014/04/01/27146a04-b8f9-11e3-9a05-c739f29ccb08_story.html

    Je lui avais consacré une page sur mon précédent blog.  http://francaislibres.over-blog.com/tag/1ere%20DFL/10 

    Je la reprend ici :

    Lorenzo Semple , scénariste ayant participé à de nombreux films et série TV, (citons "Jamais plus jamais" (James Bond de 1983)  , "King Kong"  (1976),  "les 3 jours du Condor" ou "Papillon"), était ambulancier à Bir Hakeim, au sein de l'American Field Service  

    Le général Catroux lui a même decerné la Croix de Guerre au Caire le 9 octobre 1942 :

     

    "(Cairo -- 9 Oct. 42)

    General Catroux today decorated Lorenzo Semple III, of the AFS Free French Unit, with the Medaille Militaire

    Citation as follows:

    "Au cours de la sortie de Bir Hacheim le 11 juin 1942 conduisait une ambulance remplie de blessés et immobilisée par le feu de l'ennemie, A réussi après deux heures d'attente à sauver ses blessés en les transportant sur des camions."

    This citation also carried the Croix de Guerre with palm."

     

    www.ourstory.infol   

    et nous pouvons lire son récit sur Bir Hakeim ,disponible sur le site www.birhakeim-association.org  

     

    "Dès les premiers jours de notre arrivée avec le contingent français fin mars, chacun dans notre unité avait attendu avec impatience que se matérialise la rumeur persistante du déclenchement des opérations en Libye pour le printemps. En effet, à part les quelques chanceux qui pouvaient sortir en patrouille, le travail quotidien à Bir Hakeim proprement dit, bien que ne manquant pas d’intérêt, était plutôt routinier pendant cette pause dans le désert.

     Cependant, vers le 15 mai, nous perçûmes des signes évidents, annonciateurs d’une action prochaine: nous reçûmes l’ordre de creuser des tranchées étroites et profondes, les champs de mines du camp furent élargis et améliorés, tandis que des convois d’approvisionnements de réserves arrivaient chaque jour dans le camp, et que l’ensemble des unités hospitalières de l’arrière (vers lesquelles nous fûmes redirigés) recevaient l’ordre de se tenir prêtes à partir sous préavis d’une heure. 

     Dans la soirée du 26 Mai, Stratton revint de patrouille en annonçant que tout indiquait que l’offensive avait de fortes chances d’être déclenchée le matin suivant. Le petit groupe qu’il avait accompagné en patrouille avait dû battre en retraite face à une importante concentration de forces de l’Axe, faisant mouvement dans notre direction.

     Naturellement, nous étions tous terriblement excités : nous pensions que nous allions finalement trouver la justification de notre engagement dans l’action qui se préparait.

     Au matin du 27 mai, alors que nous retournions vers nos tentes après avoir perçu notre tasse de thé matinale, notre propre artillerie ouvrit soudainement le feu. Le cirque venait de commencer ! Pendant les 2 heures qui suivirent, les 75 de Bir-Hakeim poursuivirent leur tir sur un rythme irrégulier. Et pourtant, nous ne pouvions apercevoir le moindre objectif. De temps à autre cependant, il nous était possible de repérer l’explosion des obus à une distance d’environ cinq kilomètres vers le sud ouest.

     Toutes nos ambulances étaient rattachées au GSD (Groupe Sanitaire Divisionnaire) ; ainsi notre intervention commençait après que les ambulances des divers bataillons, des Ford très allégées, aient ramassé les blessés à l’emplacement où ils étaient tombés, pour les évacuer vers les tentes du PC du GSD situées à environ cinq cent mètres de là........."

     

     

     

     

     


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