• "Images des Forces Françaises Libres, généralement puisées dans ma bibliothèque (mais aussi sur le web)"

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  • Source : http://www.ouest-france.fr/de-groix-la-normandie-paul-puillon-raconte-son-debarquement-2598543

     

    "De Groix à la Normandie. Paul Puillon raconte son Débarquement "

     

    "Porte-drapeaux à Groix durant quarante ans, Paul Puillon,   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=9204292 ans, se souvient. Le 26 août 1943, il quittait Port-Tudy afin de rejoindre les FFL, en Angleterre

    Le 26 août 1943, sept jeunes Groisillons, dont Paul Puillon, quittaient Port-Tudy à la barbe de l'occupant afin de rejoindre les Forces françaises libres, en Angleterre.

      

     

    "De Groix à la Normandie. Paul Puillon raconte son Débarquement "

     

    A bord de la frégate La Surprise

    « On avait pour mission de traquer les sous-marins qui coulaient les cargos. Pour nous, c'était la guerre qui commençait. On était gonflés à l'époque, on ne pensait pas au danger », se souvient Paul Puillon, ancien combattant. "


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  • Source : http://www.midilibre.fr/2014/06/05/d-day-c-etait-le-6-juin-1944,1002646.php

     

    "en ce jour de commémoration du débarquement du 6 juin 1944 (#DDAY70) rencontre avec Marie-Claire Chamming's http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=60343  . Elle venait d'avoir 21 ans et ce jour allait bouleverser sa vie...
    "Ils viennent de partir et ce sont des Français", c'est par ces quelques mots que Charles de Gaulle révélait à son fils Philippe que le D-Day était arrivé. C'était au-cours d'un dîner outre-Manche, dans la soirée du 5 juin 1944. "Ils" : les 36 parachutistes français du SAS, venus de Nouvelle-Calédonie, de Tahiti, de Corse ou de Madagascar, tel un certain Georges Chamming's   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=60342 parti de la lointaine Tamatave en 1943 pour rejoindre Londres et les troupes françaises libres.

     

    Le but de ces commandos était d'empêcher les troupes allemandes présentes en Bretagne de rejoindre le nouveau front ouvert en Normandie. Ce furent les premières troupes alliées engagées sur le territoire français dans le cadre de l'opération Overlord. Pour l'arrivée de ces premiers libérateurs, la résistance s'organise aussi. Louis Krebs, armateur à Concarneau, est un des chefs de cette résistance bretonne.

    "Quand je reviens vers mon vélo, il est entouré par un groupe de miliciens." se souvient Marie-Claire

    Et sa fille est nourrie de cette même fibre patriotique. Après avoir participé pendant un an à un réseau de résistance parisien, elle est revenue en Bretagne afin de rejoindre le colonel Bourgoin et ses paras. "J'ai sillonné la Bretagne dans tous les sens, pour porter des messages (...) Des centaines et des centaines de kilomètres. Il est arrivé bien souvent que je sois à deux doigts d'être prise, mais je devais avoir comme un sixième sens", se souvient-elle aujourd'hui.

    "J'apprenais toujours tout par cœur mais un jour, un officier a insisté pour que j'emporte un message sur papier. Je l'ai caché dans ma pompe à vélo. Je fais une halte dans un village et quand je reviens près de ma bicyclette, il y avait tout un groupe de miliciens. Après avoir vérifié mes papiers, leur chef me fait remarquer que mon pneu est dégonflé et se propose de s'en occuper. Impossible de le faire changer d'avis. J'ai tremblé tout au long de l'opération, mais il ne s'est rien passé et j'ai pu repartir livrer mon message."

    "C'était la guerre, on ne savait pas de quoi le lendemain serait fait..." 

     

    "6 juin 1944 : Marie-Claire Chamming’s venait d’avoir 21 ans"

     

    Des anecdotes comme celle-ci, Marie-Claire peut en raconter des tas, elle en a d'ailleurs fait un livre : J'ai choisi la tempête (éd. France-Empire), dans lequel elle évoque les presque trois mois d'opérations menées par les parachutistes et la Résistance en Bretagne. Et la Normandie ? "On avait quelques informations grâce aux messages que nous recevions. Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est que nous entendions le bruit des canons et des bombardements", se souvient-elle.

    Marie-Claire apprend également à coder et décoder les messages-radio, en compagnie de Georges Chamming's. Un soir, dans une tente improvisée avec des parachutes, Georges ose enfin se déclarer : "J'ai dit que j'allais réfléchir. C'était la guerre, on ne savait pas de quoi le lendemain serait fait... J'ai dit oui mais il fallait rejoindre Concarneau pour voir mes parents et les paras repartaient quelques jours plus tard. Nous sommes partis et c'est à ce moment-là que j'ai appris que mon père avait été tué, la veille de la libération de Concarneau".

    Malgré la tristesse, malgré l'absence de papiers officiels, malgré les combats qui se poursuivent, c'est dans une robe taillée dans un parachute que Marie-Claire épouse Georges, en cette fin août 1944.

     

     


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  • Source : http://www.lnc.nc/article/pays/le-caledonien-du-jour-j

    "Dans son état civil, on ne trouve traces que de sa naissance : le 9 août 1914, à Nouméa. Jean Pinelli  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=90985 n’a donc pas encore trente ans, quand, le 6 juin 1944, il s’élance sur la passerelle de la barge n° 527. Face à lui : « Sword Beach », la plage de Colleville-sur-Orne, que foulera une partie des 150 000 soldats alliés débarquant en Normandie ce matin-là. A ses côtés, le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos, seuls représentants de la France dans l’opération, dont Jean Pinelli a pris en charge l’entraînement. Les désormais célèbres « commandos Kieffer » s’illustrent dans la bataille, et en paient le prix : avant la fin de la journée, 10 d’entre eux sont tués, 34 gravement blessés. Jean Pinelli est de ceux-là. Dès le début de sa course vers la plage, un tir de mortier l’atteint aux jambes et au bassin. Sa guerre pour la France Libre, entamée quatre ans plus tôt, se terminera dans un hôpital britannique.

     

    Kanak. Reste que, comme l’attestent les témoignages de ses anciens camarades, celui qu’on surnommait « le Kanak » a été une des pièces maîtresses du commando. Et, à moins que ne sorte de l’oubli un autre « oiseau rare des îles », comme le distinguait sa hiérarchie, il est le seul Calédonien à avoir pris part au débarquement. Pourtant, l’homme est inconnu sur sa terre natale, et les informations sur sa première vie, celle d’un jeune professeur de culture physique nouméén, sont rares. Les archives du lycée Lapérouse, où il aurait enseigné, ne remontent pas jusqu’aux années trente, et Pinelli, enterré en Angleterre, n’a pas de descendance connue sur le Caillou. D’après l’historien Stéphane Simonnet, le jeune homme est engagé, dès le début de la guerre, dans l’infanterie coloniale, avant de recevoir une formation de fusilier. Certains le voient combattre en Belgique, d’autres en Afrique du Nord. Seule certitude : il choisit la France Libre dès août 1940, et le mois suivant, à l’âge de 26 ans, il combat la marine de Vichy lors de l’Expédition de Dakar.


    Instructeur. Blessé, probablement à l’occasion d’un parachutage, Jean Pinelli entame une longue convalescence au camp anglais de Camberley. C’est là qu’il sera mis en contact avec Kieffer, qui cherche à constituer son bataillon. Nommé adjoint du commandant le 29 janvier 1942, le jeune homme au physique d’athlète, distingué par son enthousiasme et son accent « plus que néo-calédonien », fait partie des premières recrues. « Pinelli devint pour moi un aide instructeur de premier ordre » écrit Kieffer dans son « Béret Vert ». Recrutement, armement, instruction militaire « dans une discipline de fer » dans les Highlands écossais… Pinelli a la confiance du commandant tant à l’entraînement que sur le terrain : le soir de Noël 1 943 il fait partie des parachutés du « raid d’Etretat ». « C’est à cette époque qu’il épouse Molly, jeune veuve, mère d’une petite fille, dont le mari, pilote de la RAF avait été descendu en mai 1940 », note la revue France Libre. Le 5 juin, le commando se voit notifier l’imminent débarquement. Quelques minutes après l’ouverture des barges, « la passerelle a déjà éclaté sous un obus, relate un combattant, Pinelli est blessé, Dumenoir tué net, Vourc’h a roulé à 30 mètres ». Après son évacuation Jean Pinelli passe de longues années à l’hôpital. Sa retraite militaire est plus que discrète : à peine sait-on que, malgré ses séquelles, il restera fidèle à sa vocation sportive. Installé avec ses deux filles en Angleterre, comme de nombreux membres du commando, il aurait organisé de nombreuses compétitions adressées aux handicapés. Jean Pinelli s’éteint à Brighton le 19 juillet 1993. Chevalier de la Légion d’honneur, il n’a jamais cherché à se faire connaître auprès des anciens combattants, ni sur sa terre natale, la Nouvelle-Calédonie qu’il a, note la Maison des anciens combattants, « honorée en Normandie ».

    Le Calédonien du Jour J

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