• http://www.midilibre.fr/2014/11/12/la-legion-d-honneur-pour-une-resistante,1080075.php  :

     

    Frontignan : la Légion d’honneur pour une résistante

    Yolande Theule-Bacquet a été décorée lors de la célébration du 11-Novembre.

     

    Il y en avait du monde ce 11 novembre au matin sur la place Jean-Jaurès : habitants, enseignants, conseil municipal ceint de l'écharpe tricolore et quasi au complet, le père Christian Boudarel, curé de la paroisse, les anciens combattants, les officiels représentant les autorités militaires, la police nationale, les sapeurs-pompiers La commémoration de la signature de l'armistice de la Première guerre mondiale, même en cette année de centenaire, n'explique pas à elle seule une telle affluence. La remise de la Légion d'honneur au grade de chevalier, à Yolande Theule-Bacquet,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=98471  qui réside à Frontignan, est sûrement une meilleure explication.

    Une distinction refusée une première fois

    Après l'avoir refusée une première fois, l'ancienne résistante, âgée aujourd'hui de 89 ans, a accepté de recevoir cette distinction que lui a accordée le Premier ministre dans la promotion du 14 juillet dernier. On l'a sentie émue après que Lucien Festor, résistant français libre du réseau Gallia, lui a accroché au côté gauche cette étoile du mérite. Celle que tout le monde appelle "Yolande", qui témoigne sans relâche auprès des élèves, est connue pour sa modestie comme l'a rappelé le maire Pierre Bouldoire dans son discours : "Vous m'avez dit : “Combien d'hommes et de femmes ont fait sans doute plus que moi dont le sacrifice n'a pas été reconnu !”".

    Chaleureusement applaudie, entourée de sa famille, recevant maintes félicitations - "Merci pour l'humanité !" - dont celles du député Sébastien Denaja venu pour l'occasion, Yolande Theule-Bacquet se disait "heureuse" à l'issue de la cérémonie mais "émue" en pensant à "tous ces hommes et ces femmes dont les noms ne figurent pas sur les monuments aux morts, ces soldats des colonies qui sont venus se casser la figure pour nous, comme l'a dit le maire. Son discours, c'était du grand Bouldoire !"

    "À 18 ans, on n'a pas peur !"

    Aujourd'hui encore, sa fonction d'agent de liaison et de renseignement au sein du réseau Cotre-Tramontane lui apparaît toujours comme une évidence et pas comme un acte de courage qui aurait pu lui coûter la vie : "A 18 ans, on n'a pas peur ! Je n'ai fait que suivre ce que faisaient mes parents. Mon père avait contracté un engagement dans les Forces françaises libres de ce réseau. Il devait être arrêté le 28 février 1943 mais il a été averti la veille par un inspecteur de police de Sète, M. Le Prévot. Vingt-trois personnes dont dix-neuf résistants devaient être arrêtées ce jour-là et cet inspecteur avertissait les résistants ; les autres, coupables de délits mineurs, ne risquaient pas grand-chose."

    "Il m'a demandé si je pouvais me charger d'en avertir trois. Ce que j'ai fait. Et puis, celui qui a remplacé mon père à la tête du réseau m'a demandé si je voulais travailler comme agent de liaison. J'ai demandé la permission à ma mère - je n'avais pas 18 ans - et je suis devenue agent P1 jusqu'à la Libération. Je transmettais des messages ou des informations que j'obtenais des Allemands qui venaient à la papeterie. C'est comme ça que tout a commencé."

     


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    "Un légendaire compagnon de la Libération centenaire"

    Toujours vaillant, le Pr Guy Charmot prendra la parole pour l'anniversaire de la mort du général de Gaulle.  

     

     

    Article (payant) à découvrir sur http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/3116931/un-legendaire-compagnon-de-la-liberation-centenaire.html


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  • http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/27/1979954-une-annee-memorielle-et-un-centenaire.html

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    "Une année mémorielle et un centenaire"

    L'année 2014, année mémorielle par excellence pour l'histoire de France et celle du monde, avec une dimension familiale et affective pour la famille Sereing. En effet, en ce mois d'octobre, la famille s'est réunie pour fêter les 100 ans de Marc,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=96150  né le 15 octobre 1914 à Jégun, dans le Gers ; venu au monde quelques semaines après la mobilisation et la déclaration de guerre, il ne connaîtra jamais son père Jean-Paul. Après une enfance passée dans son village natal, il quittera le foyer à 12 ans pour devenir commis boucher, avec le «vieux» Dubertrand ; un métier qu'il exercera jusqu'en 1939, où l'histoire le rattrape : il sera mobilisé et envoyé au front avant de redescendre dans le Sud-Ouest. La Grande Guerre pour son père, la Drôle de guerre pour lui, jusqu'à l'appel du général de Gaulle qui lui fera gagner l'Angleterre, non sans avoir été interné au camp de Miranda, en Espagne. Médaillé des Forces française libres (FFL) et des anciens combattants volontaires de la Résistance, il reviendra à Tarbes la guerre terminée pour aider sa sœur Alice, jeune veuve, à élever ses enfants. Il y rencontrera Pauline Formage, une Maubourguétoise qu'il épousera. «Vient alors le temps de la reconstruction de la France.» Marc et Pauline monteront à Paris pour travailler, et y resteront trente-cinq ans, avec le bonheur de la naissance de deux fils : Jean-Bernard et Daniel.

    à l'heure de la retraite, à nouveau la direction du Sud-Ouest avec cette fois-ci une installation à Sombrun, avant de gagner Maubourguet, où le couple réside depuis 1985. Un petit déplacement vers le sud, jusqu'à Vic, où, au Relais de Baloc, la famille a fêté les 100 ans de Marc. Un centenaire que n'a pas manqué de marquer le maire de Maubourguet, venu remettre à Marc Sereing la Médaille de la ville. Une belle fête assurément, avec des vœux de prolongations.

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  • http://www.lesnouvelles.fr/2014/11/05/l%E2%80%99ancien-combattant-du-jour-j-henri-blondeau-est-decede/

     

    "Henri Blondeau, 91 ans, est décédé la semaine dernière. Cet ancien combattant était l’un des rares Français à avoir participé au débarquement allié le 6 juin 1944.

     

    "L’ancien combattant du jour J Henri Blondeau est décédé"

    "Au printemps dernier, Henri Blondeau, http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=56114  ancien combattant de 91 ans, nous recevait à son domicile pour évoquer ses souvenirs du Débarquement allié sur les plages normandes le 6 juin 1944. Il était l’un des rares Français à avoir participé au débarquement sur la plage d’Omaha Beach.
    Ce nonagénaire vif et alerte, père et grand-père, à l’emploi du temps encore chargé de sorties et de rendez-vous avec ses amis racontait ses souvenirs avec une mémoire étonnante, lorsqu’il était alors un jeune homme de
    17 ans pris dans les tourments de l’Histoire. (Lire notre édition du 4 juin 2014).
    Henri Blondeau était présent à la cérémonie officielle du 70 e anniversaire du Débarquement en juin dernier à Ouistreham. Tout comme il avait été présent  également aux 50e et 60e anniversaire.
    Cet ancien soldat des Forces navales françaises libres, est  décédé le 26 octobre dernier des suites de problèmes respiratoires.
    Ses obsèques ont été célébrées le 29 octobre à Beynes. Malgré les vacances scolaires de Toussaint, près de 250 personnes étaient présentes en l’église Saint-Martin dont le chœur accueillait les quatorze drapeaux des associations d’anciens combattants et du Souvenir Français.
    Durant la cérémonie, Henri Blondeau a reçu sur son cercueil, à titre posthume, la plaque commémorative du 70e anniversaire du Débarquement. Il aurait dû la recevoir le 11 novembre prochain mais le destin en a décidé autrement.

     

    «Il est de ceux que l’on n’oublie pas»

    Pendant l’office religieux, le maire, Alain Bricault, a pris la parole pour rendre un dernier hommage à celui qui était, dans le civil, électricien dans la mécanique. «Adieu Henri… Nous perdons un grand homme à Beynes, mais tu resteras à jamais dans nos cœurs et dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la grande chance de te côtoyer.»
    Gilles Hocquet, premier adjoint au maire et également délégué général adjoint du Souvenir Français, était très ému. «C’est un symbole qui disparaît, c’est une bibliothèque historique qui vient de brûler», regrette Gilles Hocquet. «Henri Blondeau était un pédagogue naturel, simple et souriant qui savait transmettre ce qu’il avait vécu et observé d’un grand moment de notre histoire. Celui qui servait sur la frégate L’Aventure, à quelques dizaines de mètres au large de la plage d’Omaha Beach, témoignait, dès qu’il le pouvait, de ces instants historiques et tragiques auprès des écoliers beynois de CM2. Les jeunes l’écoutaient attentivement et lui posaient ensuite une foule de questions, à Beynes mais aussi dans le cimetière américain de Colleville-sur-Mer où il se rendait quasiment tous les ans avec les élèves.»
    D’ailleurs en mars 2012, le directeur du cimetière américain, Dwight Anderson, l’avait invité à participer à la descente du drapeau “Stars and Stripes”, un honneur exceptionnel réservé habituellement aux seuls citoyens américains. Mais ce que Gilles Hocquet gardera avant tout en mémoire c’est «son éternel sourire qui emportait l’adhésion de tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaître.»
    Vive émotion également du côté de Marcel Chevallier, président de la section UNC (Union nationale des combattants) de Beynes. «J’ai connu Henri en 1991, lors de mon adhésion à la section. Henri en était alors le trésorier méticuleux et précis», raconte celui qui a été élu à la tête de la section en 1997. Henri Blondeau a été nommé vice-président cette même année. «Homme de contact par excellence, le choix s’imposait et ensemble nous avons fait du bon travail.»
    Et de conclure : «Jovial, toujours souriant et bon vivant, il communiquait sa bonne humeur à tout son entourage et l’on ne peut que se réjouir d’avoir eu la chance de côtoyer un tel homme. Il est de ceux que l’on n’oublie pas.»

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  • Source : http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2014/10/27/francais-libres-disparition-du-contre-amiral-jacques-zang/

     

    "Figure des Forces navales françaises libres (FNFL), le contre-amiral Jacques Zang,   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=45868 94 ans, est décédé le mercredi 22 octobre 2014 à Versailles. Cet Alsacien natif de Strasbourg entre à l’École navale en septembre 1939. Il est élèves d’un cours d’observateur aéro à Saint-Raphaël à l’heure du débarquement anglo-américain sur les côtes d’Afrique du Nord (Opération Torch) le 8 novembre 1942. Il passe clandestinement et de nuit la frontière espagnole à la mi-décembre 1942 avec l’espoir d’être intercepté et envoyé en Grande-Bretagne plutôt qu’en Afrique du Nord. Il déclare une identité anglaise lors de son interpellation par les policiers espagnols. Après avoir séjourné en prison puis avoir été placé en résidence surveillé à Madrid, il parvient enfin à gagner Gibraltar avec un vrai faux passeport britannique. Il rejoint l’Angleterre en juillet 1943. Il rallie la France combattante le 21 juillet 1943.

    Après une période de formation, il embarque à bord du torpilleur “La Combattante” comme officier de manoeuvre, de navigation et de transmissions de septembre 1943 jusqu’à la perte du bâtiment le 23 février 1945. Il participe à des patrouilles et des escortes dans la Manche et est impliqué dans dix engagements lourds avec l’ennemi. Il contribue par son sang-froid et la précision de ses ordres à couler trois navires adverses et à en endommager neuf. Il est présent sur mer au moment de l’opération “Overlord” le débarquement allié sur les cinq plages de Normandie du 6 juin 1944.
    Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la campagne d’Indochine (1948-1950) et commande le dragueur de mines “Belladone” (1948-1949). Il est ensuite placé à la tête d’une division d’escorteurs côtiers (1959-1960) et commande en même temps “L’Agile”, dirige le bâtiment d’expérimentation “Ile d’Oléron” (1965-1966), la 6e division d’escorteurs d’escadre et le “Forbin” de 1968 à 1970. Il sert aussi en Oranie avec la demi-brigade de fusiliers-marins en 1957 puis les deux années suivantes. Il occupe également les fonctions de conseiller marine au Centre d’essais des Landes (1970-1973) puis est expert naval au Sénat (1973-1976) avant d’être nommé contre-amiral et de quitter le service actif le 30 juin 1976.
    Le contre-amiral Jacques Zang était commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec deux citations, de la croix des théâtres d’opérations extérieurs (TOE) avec une citation, de la croix de la valeur militaire (CVM) avec une citation et de la médaille des évadés."

     


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