• Article de Claire ROBIN a lire dans son intégralité sur http://www.ouest-france.fr/resistance-questions-autour-du-groupe-gallais-1871206

     

     

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    Un musée allemand pense avoir retrouvé la guillotine ayant servi à l'exécution des résistants de la Rose blanche, tués au même endroit et peu avant les résistants fougerais du groupe Gallais.

     

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    Les résistants du groupe Gallais (du nom de son chef de réseau, René) ont été arrêtés en octobre 1941. Ils étaient une cinquantaine, originaires de Fougères et appartenant à la France Libre. D'abord incarcérés à Angers, quatorze d'entre eux ont été transférés dans les prisons allemandes. Leur procès a lieu en février 1943 à Augsbourg. Huit seront décapités le 21 septembre suivant, à Munich.

    « Fougères a été une des premières villes à rentrer en résistance en Bretagne. Dès juin 1940, on y récupérait les armes des soldats français et on les cachait. On savait que cela resservirait », note Kristian Hamon.

    Nuit et brouillard

    La fille du chef de groupe, Huguette Gallaishttp://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=17792   avait été déportée avec sa mère, à Ravensbrück puis à Mathausen. Elles ont été libérées en avril 1945 et sont rentrées à Fougères. La seule survivante du réseau raconte aujourd'hui : « Nous ne quittions jamais le bloc Nuit et brouillard », où étaient regroupés tous ceux qui représentaient un danger pour la sécurité de l'armée allemande.

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    Résistance : questions autour du groupe Gallais

     

     

     


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  • Paru en novembre dernier :

    Présentation de l'éditeur http://editionspierredetaillac.com/index.php?id_product=24&controller=product

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    Est paru : Philippe Kieffer, chef des commandos de la France libre, par Benjamin Massieu

    Le 6 juin 1944, 132 715 soldats alliés débarquent sur les plages normandes ! Parmi eux, un groupe de 176 bérets verts français menés par un homme : Philippe Kieffer.

    Comment ce père de famille sans expérience militaire est-il devenu le fondateur et le chef de cette troupe d’élite, la seule unité française débarquant le 6 juin ?
    Né à Port-au-Prince, banquier influent durant près de vingt ans, il rentre en France quelques mois avant le début de la guerre. Français libre de la première heure, il fonde à 42 ans les commandos marine français. Mais ce héros du Jour J demeure paradoxalement méconnu, bien que son action ait été portée à l’écran dans la superproduction hollywoodienne Le Jour le plus long.
    Tiré d’une étude menée durant deux ans à l’université de Caen et basée sur plus de 4 000 documents pour la plupart inédits, ce livre lève le voile sur sa vie. En plus de revenir sur le rôle de Philippe Kieffer durant le conflit, de la formation des commandos en 1942 à leur entraînement en Écosse, du débarquement en Normandie à leurs faits d’armes aux Pays-Bas, cet ouvrage consacre pour la première fois une large place à ses origines, sa jeunesse, sa carrière civile, et son engagement.

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  • Extrait de "La France libre fut africaine, "d'Éric Jennings, éd. Perrin, 360 pages, à paraître le 13 mars 2014

     

    "Avec quelle rage ­l'antigaullisme de gauche et l'antigaullisme de droite, les communistes et les vichystes, s'acharnent à propager la légende de "la résistance de Londres" ! [...] Aux uns comme aux autres, j'oppose la vérité : la France libre fut africaine." Voilà ce que soutenait fort justement au lendemain de la guerre Jacques Soustelle, ethnologue et commissaire national à l'Information de la France libre. À l'automne 1940, Londres en soi n'apportait effectivement à la France libre ni combattants, ni matières premières, ni territoire national, ni souveraineté.

    La France libre s'étendait en réalité de la frontière tchado-libyenne au fleuve Congo, ainsi qu'aux îlots français épars du Pacifique et de l'Inde. Sans ces territoires, quelle crédibilité, quelle reconnaissance internationale, quel argument à faire valoir contre Vichy qui clamait la "fidélité absolue" de l'empire ? Alors que l'on connaît à présent le parcours et les motivations de Félix Éboué, le gouverneur guyanais qui rallia le Tchad au général de Gaulle, ainsi que les exploits de la résistance intérieure et de la lutte alliée dans leurs moindres détails, le sort de l'Afrique-Équatoriale française (AEF) et du Cameroun, bastions gaullistes de la première heure, est demeuré jusqu'ici curieusement occulté, hormis quelques études universitaires spécialisées, focalisées sur une minorité des territoires en question : le Gabon et le Cameroun, principalement.

    De 1940 à 1943, les principaux fondements de la France libre ne se situent donc pas à Londres, comme l'affirment la plupart des récits, mais en Afrique française libre. Le combattant résistant archétypal de la première heure n'est pas un Savoyard coiffé d'un béret, mais plutôt un Tchadien, un Camerounais, ou un habitant de ce qu'on appelait alors l'Oubangui-Chari (actuelle République centrafricaine). Il est parfois volontaire, parfois pas. Pour un mouvement dont la gloire repose en partie sur le sursaut personnel du volontariat, sur l'élan patriotique, voilà de quoi troubler les esprits et brouiller les repères. De nombreux historiens ont établi que les maquis métropolitains connurent leur envolée autour de 1943 ; nous savons en outre grâce aux travaux de Jean-François Muracciole que, entre l'échec de Dakar le 25 septembre 1940 et la fin 1942, la France libre peinait à recruter hors de ses territoires coloniaux et connut de ce fait un grand creux ; raison de plus pour situer une part importante de la première résistance française armée entre le Sahara et le fleuve Congo. Ce qui oblige bien entendu à "repenser la France à partir de ses colonies". L'un des premiers réflexes du général de Gaulle en juin 1940 fut en effet d'exhorter les coloniaux à le rejoindre, si possible avec leurs territoires. [...]

    La fédération de l'AEF remplit par ailleurs un rôle stratégique majeur : en 1941, Leclerc s'en sert de base pour investir la Libye mussolinienne. Enfin et surtout, l'Afrique française libre apporte au général de Gaulle une légitimité, un territoire, et des administrés, faisant de la France libre non plus un mouvement mais un gouvernement. D'ailleurs, le Rebelle ne s'y trompe pas. En 1940, dit-il : "Dans les vastes étendues d'Afrique, la France pouvait, en effet, se refaire une armée et une souveraineté."

    Si la France libre était bel et bien africaine, force est de constater que cette Afrique n'était guère libre. En effet, l'effort africain ne fut pas toujours librement consenti : les "prestations" et le travail par contrainte redoublèrent en AEF et au Cameroun à partir de 1940, les recrutements militaires plus ou moins forcés également. René Cassin et Félix Éboué eurent d'ailleurs de vifs échanges à ce sujet, le premier craignant que la France libre ne soit accusée de pratiques quasi esclavagistes. L'impératif omniprésent de la lutte contre l'Axe exigea de nombreux sacrifices. [...]

    Enfin, les très nombreux essais sur le thème de la "Françafrique" ont eu tendance eux aussi à ignorer l'impact de la France libre en Afrique, cette fois dans l'après-guerre. Il s'agit donc ici en partie d'une l'histoire de l'oubli. Néanmoins, en termes mémoriels, j'affirme ici que l'image de la France libre africaine, que le souvenir de Brazzaville gaulliste, ont été déployés de façons multiples et parfois contradictoires depuis 1945. Ainsi, dans le sillage de la décolonisation, les relations franco-tchadiennes, franco-congolaises et franco-gabonaises peuvent être utilement appréhendées à travers le prisme mémoriel de l'Afrique française libre au combat.

    L'épopée de la France libre est connue dans ses moindres détails, répliquera-t-on. Certes, les nombreux récits des ralliements de l'AEF et du Cameroun, et de ses premiers triomphes, à Koufra, puis au Fezzan en 1941, et surtout à Bir Hakeim en 1942, se sont gravés au fil du temps en images d'Épinal. L'ascension fulgurante de Philippe Leclerc, qui confectionne lui-même ses galons pour faciliter le basculement du Cameroun dans le camp de la France libre le 27 août 1940, le serment de Koufra du 2 mars 1941 durant lequel ce même Leclerc jure de ne pas déposer les armes jusqu'à la libération de Strasbourg, la traversée du désert, l'héroïque défense de Bir Hakeim du 26 mai au 11 juin 1942 contre les troupes déterminées d'Erwin Rommel, sont repris comme autant de vignettes et de litanies, parfois à la phrase près. Raison de plus pour revisiter cette histoire à la lumière des archives - en portant une attention particulière à la dimension africaine de la question. Car dans les mémoires des principaux acteurs français libres, comme dans beaucoup d'histoires du mouvement, l'Afrique et les Africains sont à la fois omniprésents et invisibles. Les mémoires tendent à préciser le nom de chaque Européen tombé, parfois suivi par un chiffre - souvent plus élevé - de "tirailleurs" anonymes. Si on les devine, les Africains restent toutefois en arrière-plan.

    Mon pari ici est de retrouver leur trace, et de restituer leur condition, leur rôle, leurs actions, leurs paroles, et leur sort. Ceci pour les combattants africains, bien entendu, mais aussi pour les chauffeurs, mineurs, chefs, porteurs, ouvriers, travailleuses, et récolteurs et récolteuses de caoutchouc, ayant tous joué un rôle dans le versant africain de l'histoire de la France libre. Mon but est non seulement de mesurer l'importance de l'Afrique pour le mouvement gaulliste, mais aussi de déterminer de quelle manière la guerre et la France libre comptèrent pour les Africains. © Perrin, 2014.

     


     


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    Extrait de www.gastoneve.org.uk 

    Ceux qui étaient restés à Fort Archambault étaient:
    Lieutenant Imbert, Rio, Gaston Eve, Leleu, Leon Baudon, Creusat, René Alençon, René Tracqui, Michel Huguet et Maurinkovitch.

    Léon Baudon, combattant de la France libre, est décédé

     

    "Source : http://www.ouest-france.fr/leon-baudon-combattant-de-la-france-libre-est-decede-1864015

    Voivres-lès-le-Mans - 17 Janvier

    Léon Baudon est décédé lundi, à l'âge de 91 ans. Combattant de la France libre avant même ses 18 ans, Léon Baudon faisait l'admiration des adultes et des enfants de l'école, qu'il avait rencontrés de nombreuses fois, pour témoigner de son combat pour la libération de la France. Il fut à l'origine de la stèle érigée près de l'église à la mémoire des combattants de la France libre.

    En retraite dans la commune depuis une trentaine d'années, il honorait de sa présence les commémorations des 8 Mai et 11 Novembre, auxquelles participaient de nombreux enfants de l'école.

    « Léon Baudon était une figure de la commune, son décès nous touche particulièrement. La municipalité et l'ensemble des habitants de Voivres présentent leurs condoléances à la famille », indique le maire Philippe Girardot."

     


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