• http://www.cndp.fr/cnrd/agenda?field_type_evenement_tid=204&=Appliquer

    Pierre Mendès France, plus jeune avocat de France en 1928, et plus jeune député en 1932, est un espoir du parti radical. Il fait partie du mouvement des jeunes turcs avec Jean Zay, Pierre Cot et d’autres. Il est intéressé par les questions économiques et financières.

    En 1939, il est bien décidé à se battre contre Hitler. Lieutenant de réserve, alors que son mandat de député lui permettrait d’obtenir un poste sans risque, il réclame une affectation au front. Il est nommé dans l’aviation au Levant. Au moment de la déroute il veut continuer le combat en Afrique du Nord et s’embarque avec son ami Jean Zay et d’autres parlementaires sur le Massilia.
    Arrêté en août 1940 au Maroc pour « désertion », il est transféré à Clermont-Ferrand où il passe devant un tribunal militaire le 9 mai 1941. Malgré les témoignages favorables de ses chefs, il est condamné à 6 ans de prison et à la dégradation et la perte de ses droits civils, civiques et familiaux. Il réussit à s’évader en juin 1941 : traqué, il réussit en février 1942 à rejoindre Londres et le général de Gaulle. Tenant à combattre, il intègre l’escadrille Lorraine. Sur ordre de De Gaulle, il est ensuite nommé commissaire aux finances du Comité français de la Libération nationale d’Alger. Il représente la France à la conférence de Bretton Woods avant de devenir ministre de l’économie nationale du Gouvernement provisoire de la République française en septembre 1944. En désaccord avec René Pleven, ministre des finances, et faute d’obtenir le soutien du général, il démissionne le 6 avril 1945. 
    Pierre Mendès France a toute sa vie ressenti sa condamnation de Clermont-Ferrand comme une blessure inguérissable.

    Projection d’extraits de films en présence de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, historien qui l’a bien connu à Londres, et de Michel Mendès France, son fils (sous réserve).

    La séance est organisée par l’association Ciné-Histoire (www.cinehistoire.fr).

    Lieu, date(s), heures : Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau, 75004 Paris – entrée libre sous réserve d’inscription par mél auprès de nicoledorra@gmail.com.


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  • Décès d’une figure russe du régiment de chasse “Normandie-Niémen”

    Extrait de : http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2014/02/12/deces-dune-figure-russe-du-regiment-de-chasse-normandie-niemen/

    et

    http://www.defense.gouv.fr/actualites/international/deces-d-une-figure-du-regiment-de-chasse-normandie-niemen#

    "

    Le Service d’information et des relations publiques de l’armée de l’air a annoncé le mercredi 12 février 2014 en fin d’après-midi le décès d’une figure du “Normandie-Niémen”, régiment prestigieux des Forces aériennes françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale et unité compagnon de la Libération qui a été stationnée sur la BA 112 “Commandant-Marin-la-Meslée” de Reims. “Le Neu Neu” mis en sommeil a été réactivé et est désormais stationné sur la base de Mont-de-Marsan. En effet, le vendredi 7 février 2014, le mécanicien Aleksandr Petrovich Nikitine, un authentique personnage de l’épopée du «Normandie-Niemen», est décédé à l’âge de 91 ans.
    Les funérailles d’Aleksandr Petrovich Nikitine se sont déroulées dans la petite ville de Mikhaïlov à 250 kilomètres de Moscou le dimanche 9 février 2014. Le président de l’association russe « Normandie Niemen », M. Fétissov et l’attaché de défense adjoint «air» en Russie, le lieutenant-colonel Matthieu Evain, ont pris part aux cérémonies religieuses rendues en son honneur.
    L’adjudant Aleksandr Petrovitch Nikitine faisait partie des derniers Russes à avoir accompagné du début à la fin les aviateurs de la France Libre venus combattre sur le front de l’Est : de l’arrivée à Ivanovo du groupe de chasse numéro 3 «Normandie», en décembre 1942, jusqu’au retour par les airs, au Bourget, des pilotes français avec les Yak offerts par l’Union soviétique, en juin 1945. Sa tâche consistait à préparer et réparer les appareils des pilotes français et plus particulièrement ceux de Paul de Forges, Pierre Dechanet et Marcel Perrin. Avec le régiment «Normandie» (dénommé régiment de chasse «Normandie-Niemen» le 21 juillet 1944), il participa à l’ensemble des campagnes de libération des villes de Kalouga, Orel, Smolensk, de la Biélorussie et de la Lituanie, de 1943 à 1945.
    Sa bravoure, son dévouement et son sens de l’esprit de corps aux côtés des pilotes français du régiment de chasse «Normandie Niémen» a été reconnue. S’il portait de nombreuses décorations soviétiques en raison de ses états de service éminents, il était également chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la croix de guerre 39-45 française."


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  • La mort de Brosset, témoignage de Louis Leclerc

    Le général Brosset franchit le Rahin à Champagney le 19 novembre 1944, un peu en aval du pont effondré. Le village vient d'être libéré. On voit deux autres personnages dans la jeep. S'agit-il des acteurs du drame qui aura lieu le lendemain ? Jean-Pierre Aumont et le chauffeur Picot ?
    Photo prise par Yvette Mathey de Champagney

     

     

    " 21 novembre : Une nouvelle dramatique hier soit, un coup de tonnerre dans la Division : Brosset, notre général, est porté disparu à la suite d’un accident.... la suite sur http://jacquotboileaualain.over-blog.com

     


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