• Source :

    http://www.laprovence.com/article/edition-avignon-grand-avignon/2987449/il-est-le-pere-oublie-de-la-planete-des-singes.html

    "

    "J'espère que l'on ne m'oubliera pas" fut l'une des dernières paroles de Pierre Boulle  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=57331  . Et pourtant, triste constat, l'écrivain avignonnais (24 romans et plusieurs recueils de nouvelles) est, 20 ans après sa mort, dans une ombre persistante, au même titre qu'Henri Bosco (autre régional) ou Montherlant. Entrez dans une librairie ou une bibliothèque et demandez un de ses ouvrages, vous verrez que l'offre est portion congrue. À l'heure où on ne parle que de la récente sortie du futur blockbuster de l'été, la 8e adaptation cinématographique de "La Planète des Singes", qui peut dire le nom de l'auteur du livre qui l'en inspire ? Qui sait que Pierre Boulle est, avec René Barjavel et Jacques Spitz, un des pionniers de la science-fiction française ?

    Sa vie est un roman

    Fort heureusement, de son vivant Pierre Boulle eut la reconnaissance de ses pairs (en 1976, le Grand Prix de la Société des gens de lettres) et les faveurs du public. Et dès son premier livre, "William Conrad", publié en 1950. Il avait alors 38 ans, aucune formation littéraire, mais un passé d'agent secret qui joua comme un aimant. Car la vie de Pierre Boulle est déjà un roman. Une enfance à la Tom Sawyer, ingénieur à 24 ans dans une plantation d'hévéa en Malaisie... La guerre sera son grand terrain d'action. Engagé dans la Résistance, il est contacté par l'Intelligence Service pour des opérations de renseignement et de sabotage en Asie. Capturé en 1942 par des militaires français du gouvernement de Vichy, il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité et s'évadera deux ans plus tard. Inutile de chercher bien loin les sources d'inspiration du "Pont de la Rivière Kwaï", le roman qu'il publie en 1952, traduit dans le monde entier. Cinq ans plus tard, le film de David Lean et ses sept Oscars consacrèrent sa notoriété d'écrivain.

    La fin de la guerre sonna en effet le glas de sa vie d'aventurier. Dès son retour en France, il s'installe très vite chez sa soeur (il ne se mariera jamais et n'aura pas d'enfant) et ne fait plus qu'écrire.

    Quand, en 1963 paraît "La Planète des Singes", ce fut un véritable raz-de-marée littéraire. Hollywood ne tarda pas, une fois encore, à s'emparer du filon, la société Fox acquérant illico les droits pour le cinéma. Mais aucune adaptation (tout comme les deux séries télévisées) n'est fidèle à l'univers de Boulle. Toutes se limitant à du premier degré, du spectaculaire. "La Planète des Singes" n'est pas qu'un simple roman de science-fiction mais une fable philosophique, un conte satirique qui tourne au procès de l'humaine "singerie". Avec une touche d'humour caustique : le capitaine ne s'appelle-t-il pas Ulysse Mérou (dans le film de 1968, pour Charlton Heston, ce sera "George Taylor" !) ?

    Ces succès hollywoodiens n'auraient-ils pas entaché quelque peu l'image de notre auteur avignonnais ? Son nom est associé à ces grosses machineries sonnantes et trébuchantes qui ne lui sont en rien fidèles. La Fox prépare le 3e volet de sa trilogie. Alors un petit conseil : optez pour l'original, le Pierre Boulle dans le texte..."


    votre commentaire
  • Source : http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/grand-nevers/2014/08/05/tous-les-jours-nous-vous-presentons-une-personnalite_11102406.html

    Jenny Pierre

     

    Nés à Nevers : l'aviateur Henry Bouquillard au service de la Résistance

     

    "Aviateur, Henry Bouquillard a mis ses compétences au service de la Résistance. Ce Neversois a combattu aux côtés des Forces Françaises Libres et de la Royal Air Force, jusqu’à mourir en vol.

    Bouquillard, résistant des airs

    Il était passionné d'aviation. Il est mort dans le ciel en combattant. Henry Bouquillard, né à Nevers en 1908, a résisté contre l'occupant allemand pendant la Seconde guerre mondiale, jusqu'à y laisser sa vie.

    Fils de notaire, il a fait toute sa scolarité dans la cité ducale. Après le bac, il s'oriente vers des études de droit et d'agronomie. Le service militaire, il le fait dans un bataillon de chasseurs à pied, avant de rejoindre le régiment d'infanterie de Belfort.

    Mobilisé comme moniteur

    Après quatre années au service de l'armée, Henry Bouquillard vit sa passion en rejoignant l'équipe d'une grande aviatrice à Orly. En 1938, il obtient son brevet de pilote militaire et devient moniteur. Pendant la Seconde guerre mondiale, l'aviateur est mobilisé comme moniteur à Bourges.

    Il est chargé d'autres missions professionnelles avant de rejoindre les Forces Françaises Libres en Écosse, déçu par la signature d'un armistice. Début octobre 1940, il atteint son objectif : Henry Bouquillard participe à sa première mission aérienne au sein de la Royal Air Force. Quelques semaines après, l'aviateur nivernais est grièvement blessé. En novembre, il reprend sa place. En janvier, il est nommé Compagnon de la Libération. Ce même jour de janvier, le général de Gaulle le nomme membre du tout premier conseil de l'Ordre de la Libération.

    Avec deux victoires aériennes, le jeune pilote prend du grade et devient sous-lieutenant. Mais dix jours plus tard, il est victime d'une attaque de deux avions allemands au-dessus de l'Angleterre. Il n'a même pas 33 ans.

    Ses récompenses sont nombreuses. En France, Henry Bouquillard a été fait chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération. Il a obtenu la croix de guerre 39\45, la médaille de la Résistance, la médaille commémorative 1939-1945 (avec agrafe "France-Libération") et la médaille des services volontaires dans la France Libre. Le Royaume-Uni lui a décerné trois récompenses"

     

     


    votre commentaire
  • "Tout l'été, retrouvez les souvenirs de l'écrivain-journaliste Walter Lewino  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=81479 , disparu en janvier 2013. "

    http://www.lepoint.fr/dossiers/histoire/souvenirs-antiheros-groupe-lorraine/


    votre commentaire
  • Source : http://www.ouest-france.fr/janine-boulanger-honoree-pour-son-engagement-2740070

    "

    La municipalité avait choisi le 30 juillet, date d'anniversaire de la Libération de Bréhal, pour rendre hommage à Janine Boulanger  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=74335 pour son engagement pendant la Seconde Guerre mondiale.

    « La ville est très honorée de compter dans ses rangs une telle personnalité », indique Michel Caens, adjoint.

    Dès 1940, alors qu'elle n'a que 17 ans, elle s'engage dans les Forces françaises libres. En 1941, à Londres, postée sur les toits, elle éteint les bombes incendiaires qui s'abattent sur la ville. Puis arrive le début des grandes manoeuvres.

    L'idée d'un débarquement des forces alliées sur les côtes françaises trottait dans tous les esprits et Janine Boulanger y croyait dur comme fer. En 2010, elle a été promue Chevalier de l'ordre de la légion d'honneur.

    Prenant la parole, Janine Boulanger a rappelé à l'assistance combien cette date du 18 juin était fondatrice pour tous ceux qui, à l'époque, voulaient retrouver une France libre.

    Jean-Paul Bonami, auteur de L'Honneur au féminin, livre qui retrace le parcours d'une douzaine de femmes ayant répondu à l'appel du Général de Gaulle en juin 1940, assistait à la manifestation.

    Janine Boulanger y figure en bonne place. « L'idée d'une France qui capitule lui était insupportable et son courage et prises de risques valaient bien que j'y consacre une partie de mon ouvrage », a rappelé Jean-Paul Bonami."


    votre commentaire
  •  

    Source : http://www.gensdumorvan.fr/agenda/details/3350-l-loccupation-et-la-liberation-dautun-r-conference-de-michel-villard.html

    "

    70e ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION d'AUTUN

    « L'occupation et la libération d'Autun »
    Conférence de Michel Villard

    Membre de la Sabretache, Société française d'histoire militaire
    Hexagone - Salle Jacques Gobetti, mardi 2 septembre, 20h30



    Heure par heure, les péripéties de "la grosse affaire d'Autun" comme l'écrira le Maréchal de Lattre. Ces combats des 8, 9 et 10 septembre 1944 brisèrent l'axe de retraite des colonnes allemandes venant du sud-ouest et du Centre. Ils furent menés par le régiment FTPF Valmy, le Corps Franc Pommiès, les maquis 'Lucien', 'Maurice' et 'Serge', le 2e Dragons, et des éléments de la 1ère Division Française Libre, Légionnaires, Fusiliers marins, 22e Bataillon de Marche Nord-Africain (Flanc-garde de la 1ère Armée française).
    Une projection de photos d'archives illustrera la conférence."


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique