• (source Ebay juin 2014)

    Un lot de photos de presse (pour la plupart, localisées au Levant)

    Je ne met que les légendes comportant des informations pertinentes

    Photos de presse :

    Photos de presse :

    Un légionnaire à Bir Hakeim

    Photos de presse :

    Photos de presse :

    Photos de presse :

    Photos de presse :

    Le general Vaslin et le Duc de Gloucester

    Photos de presse :

    Bir Hakeim

    Photos de presse :

    Amiral Auboyneau

    Photos de presse :

    Sortie de Bir Hakeim (1er RA)

    Photos de presse :

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    Photos de presse :

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    Photos de presse :

    Le Caire, 14 juillet

    Photos de presse :

    Beyrouth  14 Juillet 42

    Photos de presse :

    Beyrouth  14 Juillet 42

    Photos de presse :

    Apres Bir Hakeim, officiers français

    Photos de presse :

     

    Tract 1re DFL

    Photos de presse :


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  • Source : http://www.estrepublicain.fr/est-magazine/2014/06/01/en-normandie-avec-la-2e-db#jimage=D1CC9355-7157-4AE8-B992-C1F93BAFB006

    Le Vosgien Roger Le Neurès a vécu la fabuleuse épopée de la division Leclerc depuis sa création en Afrique du Nord jusqu’en Allemagne.

    "Un Vosgien en Normandie avec la 2e DB "

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    Roger Le Neurès  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=79648 vous reçoit dans son appartement spinalien avec la simplicité des êtres heureux d’avoir fait le bon choix à une époque où la plupart des Français ont préféré, dans le meilleur des cas, ne pas se prononcer, dans le pire, collaborer. Mais s’il est fier d’avoir su dire non à Pétain, non à l’occupant, c’est sans ostentation. Son vrai souci est ailleurs : à 91 ans, il est l’un des derniers « vrais » résistants en vie, aussi n’a-t-il de cesse de témoigner « pour que personne n’oublie ». « Je suis né à Lorient en 1923. J’ai grandi dans une famille très patriote. Mon père a été aviateur en 14-18 », tient-il à préciser. En 1934, la famille déménage pour Épinal. Quand la guerre éclate, l’adolescent est apprenti dans un garage. « Nous avons vécu l’exode. Avec ma mère et mes deux jeunes sœurs, nous sommes partis pour le Sud. Bloqués par l’avance allemande du côté de Besançon, nous avons dû rebrousser chemin. » Le père étant prisonnier, Roger reprend son emploi afin de faire vivre la famille. « Le garage était occupé en partie par les Allemands. C’était difficile à accepter. » Sans trop réfléchir, lui et quelques amis récupèrent des armes, volent des explosifs. « Je ne me prenais par pour un résistant. J’étais trop jeune ; mais voilà j’avais besoin de prendre acte. »

     

    L’adolescent devra patienter encore deux avant de « sauter le pas », le temps de la maturité sans doute. À l’été 1942, à l’initiative de son père de retour, il cache une famille israélite d’Épinal dans leur cabanon près de l’étang de Bouzey. « Je l’ai ravitaillée jusqu’à ce qu’elle soit prise en charge par une filière d’évasion. » Peu de temps après, craignant d’être réquisitionné pour le service du travail obligatoire, il décide de rejoindre la France Libre. « La Lorraine étant en zone interdite, sur le conseil d’un ami, je me suis engagé dans l’armée d’armistice. Mon plan était de rejoindre De Gaulle par l’Afrique. Muni d’un laissez-passer, j’ai pu prendre le train pour Lyon puis Toulouse. J’ai été ensuite envoyé dans le sud Oranais. » Astucieux !

    L’histoire s’emballe. Après le débarquement des Américains sur ses côtes (nov. 1942), l’Afrique du Nord bascule dans le camp des Alliés. Pour autant, ce n’est pas encore l’entente cordiale entre Giraud (commandant en chef soutenu par Washington) et De Gaulle. Mais, pour le Lorrain, aucun doute : seul le chef de la France Libre a une vraie légitimité. « Profitant d’une permission (début 1943), j’ai pris contact avec le mouvement Combat. Je voulais rejoindre les Forces françaises libres stationnées en Lybie. » Tout ne se passera pas comme prévu. « Je devais partir avec d’autres volontaires, mais lorsque je suis arrivé au lieu de rendez-vous, à Constantine, les gardes mobiles étaient là. » La chance lui sourit pourtant : « Des légionnaires de la 13e DBLE, rencontrés par hasard, me feront passer la frontière tunisienne ». Trois mois plus tard, il est envoyé au Maroc pour être incorporé à la légendaire 2e DB en cours de formation. « J’étais tireur d’automitrailleuse au 1er régiment de marche de spahis marocains. »

    Dès lors, son histoire se confond avec celle de son unité : la 2e DB de Leclerc débarque en Normandie entre le 1er et le 3 août, « après une période d’entraînement et une attente interminable en Angleterre ». Les souvenirs s’entrechoquent. Tout se passe très vite. Le Liberty-ship débordant de combattants prêts à en découdre, les côtes françaises, la pointe du Hoc, Mortain, Alençon, les premiers combats, les premiers morts. Après la libération de Paris, « un moment inoubliable », la 2e DB marche sans fléchir vers l’Est. « Notre régiment était chargé de la reconnaissance. J’ai reçu ma première blessure, à Glonville, près de Baccarat. Un éclat d’obus dans le pied. » Il sera à nouveau blessé à Sélestat (décembre) par une grenade. Opéré à Saint-Dié, il est envoyé en convalescence au Val de Grâce puis à Épinal. En avril 45, il retrouve la 2e DB près de La Rochelle. « Nous repartirons aussitôt pour l’Est, l’Allemagne, Berchtesgaden ». La guerre est finie… Enfin. Alors, un héros Roger Le Neurès ? Il réfute fermement ce qualificatif pourtant mérité. « Pouvais-je faire autre chose que mon devoir ? »

    « Pouvais-je faire autre chose que mon devoir ? »

    Jérôme ESTRADA"


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  • Source : http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/d-day-l-annonce-de-l-operation-overlord-on-a-tous-pleure-racontait-un-pilote-francais-7772369970

    par Loïc Farge

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    SOUVENIRS DU DÉBARQUEMENT - Adalbert de Segonzac   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=53451 pilotait un Spitfire d'appui des commandos qui ont débarqué sur les côtes normandes en 1944. Il témoignait à l'occasion du cinquantenaire de l'opération.

    Adalbert de Segonzac faisait partie du tiers des pilotes des Forces aériennes françaises libres (FAFL) affectés aux "Cigognes" au cours de la seconde guerre mondiale.

    Il a activement participé au Débarquement. "Le 5 juin 1944, vers 19 heures, le commandant de l'escadre nous a dit : 'Messieurs, demain à 5h30, les troupes alliées débarquent en Normandie. Votre première opération démarrera à 4h30", racontait-il en 1994 au micro de RTL. 

    "Je dois avouer que j'étais vraiment secoué, et je me suis mis à pleurer. Je me disais qu'on allait se moquer de moi. Mais en me retournant discrètement, j'ai vu que plusieurs de mes camarades avaient les larmes aux yeux. Le miracle se produisait enfin", racontait alors Adalbert de Segonzac.

    "Monsieur, ramenez-nous la victoire !"

    "Au moment de monter dans mon avion, un mécanicien s'est penché vers moi et m'a hurlé dans les oreilles : 'Monsieur, ramenez-nous la victoire ! J'ai promis à ma femme que dans six mois nous serions rentrés à la maison'", ajoutait le pilote au micro de RTL.

    Après la guerre, Adalbert de Segonzac a passé plus de vingt ans à Washington comme directeur du bureau américain du quotidien parisien France Soir.

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    Source :

    "http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/18/1902183-ces-gersois-qui-ont-suivi-de-gaulle.html

    Dans l'été 1940, quelques dizaines de Gersois, les uns déjà sous les drapeaux, d'autres simples civils, ont fait leur choix : ils quittent la France occupée de Pétain pour rejoindre de Gaulle à Londres. À cette date, le général n'a pourtant fait appel qu'aux seuls soldats, et la reconnaissance des Forces françaises libres ne sera entérinée par les Britanniques qu'en août 1940.

    Ces Gersois patriotes vont être aux avant-postes de la lutte contre l'Allemagne nazie, en particulier en Afrique. Deux Gersois vont ainsi être enrôlés dès 1940 dans l'escadrille Lorraine, Jean Perbost  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=89994 et René Mouchet. http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=86755  Ce groupe de bombardement a gagné ses lauriers en combattant sans trêve de la Syrie jusqu'aux Ardennes. René Mouchet, de Montreal-du-Gers, qui retrouve même son frère jumeau, Roger,  (http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=86756 ?) dès avril 1941, lorsque ce dernier le rejoint à Londres pour s'engager à son tour dans l'armée de l'air des FFL.

    Beaucoup des engagés gascons, qui ont dans leur immense majorité entre 28 et 20 ans, se battent sur les théâtres d'Afrique du Nord. Mais d'autres œuvrent sur le sol national, dans les réseaux de résistance Mithridate, ou Andalousie, dans les Hautes-Pyrénées, un réseau chargé du passage de la frontière vers l'Espagne.

    Les registres des Forces françaises libres recensent 78 Gersois engagés entre 1940 et 1943. Parmi ces combattants de la première heure, on relève le nom prestigieux du colonel George Bergé,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=54858 reconnu inapte au saut en parachute en 1938… et créateur de la 1re compagnie parachutiste des FFL. C'est lui qui effectue, parmi de nombreux faits d'armes, la première mission aéroportée française en territoire occupé, une tentative de sabotage près de Vannes qui assoit la confiance des Britanniques dans les Forces françaises libres. Sur les 78 Gersois enregistrés par les FFL, 10 sont morts pour la France."


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  • Source : http://www.limpartial-andelys.fr/2014/06/16/saint-aubin-sur-gaillon-maurice-caille-appartenait-au-commando-kieffer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=saint-aubin-sur-gaillon-maurice-caille-appartenait-au-commando-kieffer

     

    Saint-Aubin-sur-Gaillon : Maurice Caillé appartenait au Commando Kieffer

     

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    Des 177 membres du célèbre commando Kieffer, beaucoup sont aujourd’hui disparus.

    L’un de ces courageux bérets verts était originaire de Saint-Aubin-sur-Gaillon, voici quelques années nous avions eu le plaisir de le rencontrer.

    Répondant à l’invitation de Josiane Leblond, qui organisait l’anniversaire de la libération de Gaillon, Maurice Caillé  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=58930  était revenu sur les terres qui lui donnèrent le jour. Avant sa disparition, Maurice nous avait confié son histoire, entrée dans… l’histoire de France.

    Forces françaises libres

    Enfant, Maurice, natif de Saint-Aubin-sur-Gaillon, avait fréquenté l’école de Jeufosse avant de travailler à la ferme Lemoine de Gailloncel. A l’approche de ses 20 ans, à six mois de la déclaration de guerre, il décidait de s’engager dans la marine nationale. La guerre déclarée, il décidait de rejoindre les Forces françaises libres.

    Embarqué cette fois sur un bateau anglais, il décidait fin 1942 de rejoindre les hommes du commando Kieffer. Cette fois, Maurice Caillé trouvait son monde. L’entraînement cependant était terrible, il se situait en Ecosse. Les manœuvres se déroulaient à balles réelles.

    Outre-Manche, Maurice trouvera la femme de sa vie qui lui donnera un fils.

    Le Français s’était donné une mission, un idéal, il les poursuivra néanmoins.

    Maurice, à bord d’un lance-torpilles, partait en mission de repérage sur la côte normande.

    A l’approche de Noël 1943, il prélevait du sable quelque part du côté de Ouistreham, puis retournait en Angleterre. « Dans ces opérations de repérage, nous perdions beaucoup d’hommes » nous avait-il confié.

    Vint le jour J

    Le départ eut lieu de Warsash, à l’embouchure de la rivière Hamble, dans l’après-midi du lundi 5 juin, alors que le phono du bord jouait des airs français. Il était 17h30. Le bataillon des commandos français était réparti sur deux barges de débarquement de troupes.

    Notre interlocuteur racontait : « Vers 4h30 du matin, le branle-bas était donné. Les derniers préparatifs étaient achevés. Les hommes occupaient leurs postes de débarquement ; couchés sur le pont, rucksac au dos, parés pour la  »grande fête« . Soudain, à la même et précise seconde, dans un bruit d’enfer que venait de précéder le roulement de l’écho qui ne devait plus cesser, des milliers de pièces ouvraient le feu. Certaines grosses unités, qu’on ne pouvait distinguer, tiraient à quinze kilomètres.

    Les torpilleurs avançaient maintenant vers la côte à faible allure, roulant, tanguant, leurs pièces tirant sans arrêt au-dessus des têtes. Le ciel était rouge. Un contre-torpilleur passa à grande allure en piquant vers la côte, toutes pièces muettes. Le bateau n’était plus qu’à un mille de la côte. Les bateaux  « lance-fusées »  avaient rejoint nos arrières, et toutes leurs rangées de tuyaux d’orgue sifflaient sans arrêt des départs de bombes, qui montaient à la verticale dans une traînée jaune ».

    Mer et terre se soulevaient

    Maurice Caillé poursuivait son récit : « A 700 mètres, à bâbord, un torpilleur polonais avait sauté sur une mine et sombrait par l’avant. Les obus ennemis nous encadraient sans arrêt. Ma montre marquait 7h25.

    Soudain, à travers une déchirure dans la fumée, les défenses sous-marines, poteaux et chevaux de frise entremêlés de barbelés, surgirent sur notre avant. Un heurt, nos barges venaient de toucher. A ce moment précis, la terre et la mer semblaient soulevées dans un grondement de tonnerre : bombes de mortiers, sifflements d’obus, jappements agaçants de mitrailleuses, tout semblait concentré sur nous. En un éclair, les passerelles étaient jetées à terre. Coiffé du béret vert, un premier groupe se rue sur la plage, mais quelques secondes avant la ruée du second groupe, un obus de 75 mm. emportait les passerelles de la barge dans un déchirement de bois et de métal.

    Pas une seconde d’hésitation, il fallait débarrasser la barge, atteindre la plage coûte que coûte et vite. La vitesse devenait le facteur principal. Les commandos sautaient de l’avant dans deux mètres d’eau, avec leur paquetage de trente-cinq kilos en plus de leurs armes, et gagnaient pied en quelques brasses. La seconde barge, plus heureuse, avait pu déverser à terre toutes ses troupes au moyen de ses passerelles ».

    Sauver sa propre peau

    Jamais, à cet instant, Maurice n’avait songé à la mort. La mitrailleuse dont il avait charge était lourde, surtout dans la traversée du champ de mines qui suivit le débarquement de Colleville.

    Maurice avait vu mourir ses copains : « Nous n’avions pas le temps de nous occuper d’eux, il nous fallait avant tout sauver notre propre peau en avançant ».

    Les Bérets verts rejoindront Ouistreham. Là les combats de rues seront terribles.

    Par le célèbre pont de Bénouville, le commando prolongera sa mission qui prendra fin à Beuzeville dans l’Eure.

    Le conflit terminé, les survivants des 177 membres du groupe Kieffer s’en iront chacun de leur côté. Maurice, lui, retournera en Angleterre avec sa femme et découvrira le fils qu’il faillit ne jamais connaître.

    Il deviendra chef de chantier dans le bâtiment, s’intégrant parfaitement à son nouveau pays. C’est là, où il repose aujourd’hui du côté de Brighton."


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