• Source : http://www.purepeople.com/article/guy-lagache-son-grand-pere-ce-heros_a141208/1

     

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    Jeudi 22 mai, D8 diffusera en prime time La face cachée du débarquement, premier documentaire d'une collection qui a pour but de mettre en lumière les aspects parfois ignorés de l'histoire. À cette occasion, le séduisant Guy Lagache a livré quelques interviews dans lesquelles il évoque le glorieux passé de son grand-père.

     

    Si Guy Lagache n'a pas eu la chance de connaître son grand-père maternel, Guy Quoniam de Schompré,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=92285  puisqu'il est décédé huit ans avant sa naissance, c'est avec une certaine fierté qu'il raconte aux magazines Télé Loisirs et Télé Star ô combien son aïeul a eu un rôle important durant le Débarquement en Normandie en 1944.

     

    "Il était diplomate dans le Sud-Est asiatique et a démissionné pour rejoindre de Gaulle et les FFL [Les Forces françaises libres, NDLR]. Il fut un résistant de la première heure et a traversé la manche avec la 2e division blindée du général Leclerc", raconte l'animateur d'En quête d'actualité et d'En quête de solutions sur D8, à Télé Star.

     

    Fier de son papi qui a débarqué à Utah Beach le 1er août 1944 et qui a "fait le choix de dire non à Pétain et de s'engager dans la France Libre", Guy Lagache raconte également à Télé Loisirs que ce dernier a été "une des voix du Général de Gaulle".

     

    En l'absence de son grand-père, c'est la mère et la grand-mère de Guy Lagache qui lui ont transmis les valeurs de courage et d'intégrité. Des convictions qu'il a bien l'intention d'enseigner à ses filles Rose (née en 2003) et Romy (née en 2008), nées de sa relation avec son épouse Emilie.


     

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    http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=96327

    Photo : http://gateway.okhistory.org/ark:/67531/metadc194887/

    Photograph taken for a story in the Daily Oklahoman newspaper. Caption: "Guy Quoniam de Schompre French consul general from New Orleans , gets a briefing on Oklahoma's seal from Mrs. Vergaline Neil , 1931 NE 25, a chamber of commerce employee."


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  • Source : http://www.sudouest.fr/2014/05/14/celui-qui-ose-gagne-1554089-3446.php

    "Ce Compagnon de la Libération originaire de Mimizan, avait fondé, entre autres, une école d'agents clandestins durant la seconde guerre mondiale

    Mimizan (40) : une plaque dédiée au général Georges Bergé

     

    Blessé par balles à deux reprises lors des combats face aux Allemands dans le nord de la France en mai 1940, le capitaine Georges Bergé  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=54858 est hospitalisé à Caen et se retrouve convalescent dans la maison familiale à Mimizan. C'est là qu'il entendra le message de capitulation du maréchal Pétain, puis l'appel du 18 Juin du général De Gaulle.

    Trois jours plus tard, il embarquait à Saint-Jean-de-Luz pour rejoindre les Forces françaises libres sur un navire polonais, le « Sobieski ». À peine arrivé, il rencontre le général De Gaulle et lui propose de créer une unité de parachutistes. Il va ensuite diriger les premières missions aéroportées au-dessus de la France occupée : Savannah, de mars à avril 1941, puis Joséphine B en mai. Ses deux périples lui donneront l'occasion de repasser à Mimizan où s'est formé un petit groupe de résistants autour de Jeanty Luxey, lieutenant de réserve, et auquel participe son père, François.

    De retour en Angleterre, il fonde une école d'agents clandestins où seront formés la plupart des agents parachutés en France. En janvier 1942, il est affecté à Kabret, sur la rive ouest du canal de Suez où il forme le « French Squadron » du Special Air Service Brigade dirigé par le major David Stirling. Sa devise « Who dares wins » (qui ose gagne) deviendra aussi celle des forces spéciales de la France Libre puis des régiments parachutistes qui en sont issus après guerre et notamment le 1er RPMIA de Bayonne. En juin, son unité se voit confier la mission d'attaquer six des huit aérodromes ennemis qui contrôlent le bassin oriental de la Méditerranée afin de permettre le passage d'un convoi chargé de ravitailler l'île de Malte. Le commandant Bergé choisit d'attaquer l'aérodrome d'Héraklion, en Crète. Il parvient avec son groupe de quatre hommes à détruire une vingtaine d'avions, mais il sera capturé à l'issue de sa mission.

    Deux hommes réussiront à s'évader dont Jacques Sibard, qui était présent lors de la cérémonie du 8 Mai dernier à Mimizan et est l'un des trois derniers membres de cette unité encore en vie. D'abord interné à Lübeck où il organise un groupe d'évasion, Georges Bergé est repris et envoyé à la forteresse de Colditz, en Saxe, où il retrouvera le major David Stirling, fait prisonnier en 1943 au cours d'un raid en Tunisie. Ils seront libérés en avril 1945 par l'avant-garde de l'armée du général Patton.

    Après guerre, le colonel Bergé poursuit sa carrière militaire et participe notamment, en tant qu'adjoint au général commandant les troupes aéroportées, à l'opération franco-anglaise du canal de Suez en 1956. En 1961, il est nommé général de brigade et prendra sa retraite du service actif l'année suivante. Il décède en septembre 1997 à Mimizan où a lieu la cérémonie des obsèques.

    Son parcours héroïque lui a valu de nombreux titres et reconnaissances dont celui de Compagnon de la Libération et d'officier de l'Ordre de l'Empire britannique. À l'issue des cérémonies commémoratives de la victoire du 8 mai 1945, une plaque à sa mémoire a été inaugurée dans le square qui fait face à la mairie de Mimizan et qui portera désormais son nom.

    Elle a été dévoilée par Jacques Sibard   http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=96327  , son compagnon d'armes, et Christian Plantier, maire de la ville, en présence des associations d'anciens combattants et de l'association Qui ose gagne dont le but est de transmettre le patrimoine historique et moral hérité des parachutistes SAS de la France Libre.

    Son fils, Jacques, ancien diplomate, était également présent. Avec ses deux sœurs, Gill et Anne, ils se retrouvent régulièrement dans la maison familiale à Mimizan. Leur aïeul l'avait baptisé « Robinson » parce qu'à l'époque, elle était isolée au bord du Courant."


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  • Source :   http://http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/societe/leopold-leon-dissident-en-1945-il-ne-faut-pas-oublier-267938.phpwww.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/societe/leopold-leon-dissident-en-1945-il-ne-faut-pas-oublier-267938.php

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    Léopold Léon  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=80926  sera présent demain sur le Champ d'Arbaud pour commémorer la capitulation allemande et la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 8 mai 1945. Cet ancien combattant faisait partie des dissidents qui ont rejoint le général de Gaulle en passant par la Dominique. 69 ans après, sa mémoire est intacte.

    Aujourd'hui, Léopold Léon partage son temps libre entre la marche, le jardin et le farniente en compagnie de sa femme. À 89 ans, l'homme a bien mérité son repos et la reconnaissance de la France pour s'être battu pour elle pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette commémoration du 8 mai 1945 le replonge dans des souvenirs à la fois douloureux, mais qui le remplissent aussi de fierté. « J'avais 17 ans en 1942, quand les gendarmes sont venus m'extirper en plein cours de mathématiques avec M.Gouffran. C'était le régime de Vichy. À l'époque, j'allais avec mon père écouter le général de Gaulle à la radio chez le chef d'établissement, M. Lori. Ce dernier est d'ailleurs intervenu pour que les gendarmes me relâchent. »
    IL ÉGRÈNE LES FAITS, LES NOMS...
    Trois jours plus tard, Léopold entend l'appel du général de Gaulle, et entre en dissidence. La première étape de cette rébellion au régime de Vichy passe par la Dominique. Il embarque, à Bananier, dans un canot avec deux de ses amis, Denis et Derby.
    « Nous sommes partis en pleine nuit. Nous voulions atteindre Fort Dix à New York. Arrivés à la Dominique, nous avons été hébergés dans des familles et nous avons subi des tests pour voir si on était apte. Je l'étais. »
    Leopold Léon raconte son histoire avec tous les détails, comme si tout s'était passé hier. Il égrène les faits avec une grande précision et le souci de l'exactitude : les faits, les noms des personnes, des cadres militaires, des camarades qu'il a rencontrés et avec lesquels il s'est battu.
    Léopold Léon rejoint, en 1944 à Norfolk, un convoi de quatre cents bateaux en partance pour l'Afrique et l'Angleterre. Il est entraîné pour le débarquement. « Je suis prêt. Je ne réfléchis à rien d'autre. »
    « ON AVAIT L'ORDRE DE TIRER! »
    Et le jeune homme fougueux ne pense à aucun moment au danger qui l'attend. Au contraire, il a hâte d'en découdre. Il est jeune et se bat pour libérer la France. « Je traverse le Maroc, la Tunisie et à la frontière, je suis chargé de surveiller 200 prisonniers italiens et allemands. Ils sont malins, vous demandent un briquet, une cigarette... essaient de vous manipuler. On avait l'ordre de tirer. C'était la guerre. »
    Léopold Léon n'a alors que 18 ans. Un jour, dans un accrochage avec l'ennemi, il se fait encercler. Or, il a été formé pour ne jamais se faire prendre. Cela veut tout dire. Il a connu les tranchées, la faim, entendu les balles siffler, a tué... Le destin d'un combattant.
    « IL NE FAUT JAMAIS OUBLIER »
    Le 8 mai 1945, le général de Gaulle annonce la fin des combats. Léopold Léon a 20ans. Il est sain et sauf. « La guerre finie, l'Allemagne ayant capitulé, nous étions heureux de rentrer et de défiler à Paris. » Il revient au pays où il trouve un emploi à la direction de l'équipement, puis à l'agriculture. Muté en région parisienne, il y passera une trentaine d'années.
    Cet ancien combattant vit aujourd'hui avec sa femme à la campagne, en Basse-Terre. Ils ont élevé sept enfants.
    Léopold Léon savoure son temps libre. « Je sors avec mon association, je marche, je m'occupe du jardin... » Il soigne avec amour un bougainvillier, le taquine sa fille. Chaque année, il ne se lasse pas de raconter son histoire. Car aime-t-il rappeler, « Mon histoire fait partie d'une histoire qu'il ne faut jamais oublier. »
    SACHEZ LE
    La reddition sans condition de l'Allemagne nazie, qui met fin à la Seconde Guerre mondiale, n'a pas été signée le 8 mai 1945. Cette date correspond à l'annonce de l'arrêt des combats par le général de Gaulle, à 15 heures précisément.
    Le général Jodl, un émissaire allemand, avait signé l'acte de capitulation la veille, le 7 mai 1945, à Reims (Marne). Le général allemand Keitel signe l'acte de reddition avec les Soviétiques le 9 mai.
    Dans le Pacifique, il faudra attendre le 2 septembre pour que les Japonais signent leur capitulation, un mois après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki.
    Pour bons et loyaux services
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    Leopold Leon, dissident en 1945 :" il ne faut-pas oublier"


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    Normandie  : "Sauvé par des habitants"

     

    http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/472642/region/la-liberte-a-tout-prix#.U2tn3WpOJHY

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    À l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945, Simone et Gaston Picois,  http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=90733  qui forment le couple le plus célèbre d’Hondouville, ont ouvert les portes de leurs mémoires.

    Des souvenirs nostalgiques de leur adolescence pendant l’avant-guerre aux heures les plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale, ces combattants de l’intérieur, ceux de la Libération, n’ont rien perdu de leur ferveur et racontent avec passion leurs actions mutuelles au sein des Forces françaises libres.

    « Ne pas vivre humilié »

     

    « Dans nos têtes résonnaient les mots du général De Gaulle..., se souvient Simone Picois, alors Moulin. Nous étions tous animés par la même folie, une volonté viscérale de ne pas vivre humilié et de défier sans cesse l’autorité de l’occupant nazi en participant clandestinement à des actions. Cela pouvait être le fait de fournir des renseignements aux Alliés, des sabotages, des attentats ou encore des embuscades. »

    Simone Picois a rejoint la Résistance en 1940, après avoir entendu l’appel du général De Gaulle. En 1943, elle a intégré le réseau Turma vengeance. Son engagement la mènera à son arrestation par la police allemande, le 30 juillet 1944. Elle était accusée d’avoir incité un militaire à la désertion. Elle passera 10 jours en prison.

    « Je suis chanceux »

    « J’ai eu la chance de parler allemand mais beaucoup d’autres femmes comme moi n’ont pu en réchapper malheureusement. »

     

    Hondouvillais de naissance, Gaston Picois, 94 ans, était pilote de chasse dans l’aviation militaire des groupes d’Afrique du Nord des alliés. Il a été affecté au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL) dès les premiers mois de 1943.

    Aux commandes d’un chasseur Spitfire, Gaston Picois a participé à plusieurs combats et missions au-dessus de la France occupée, notamment à l’opération de Dieppe et, plus tard, au débarquement de juin 1944.

    Réarmé par les Alliés, aux commandes de son Spitfire ML 397, Gaston Picois a combattu contre les forces hitlériennes jusqu’à la victoire de mai 1945 sous les couleurs des Forces françaises libres. Pour ses actions, l’Eurois a été cité à l’ordre de la Nation, a reçu la Légion d’honneur en 1944 et le ruban rouge en 1961 pour avoir abattu trois avions du Reich dans le ciel allemand. « Je n’avais pas le temps de réfléchir, c’était eux ou moi... Je ne me sentais pas plus important que les autres seulement chanceux de m’en être tiré indemne », avoue-t-il timidement. Le 8 mai 2010, Simone et Gaston ont reçu le diplôme d’honneur du combattant de l’armée française.

    Après la guerre, Gaston Picois poursuit sa carrière de pilote à Air France. Simone aussi a son brevet de pilotage d’avion. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’elle a rencontré son mari. Après la Libération, elle a en effet pris des cours de pilotage à l’aéro-club d’Évreux. Cours dispensés par... Gaston, alors moniteur-pilote civil. « Notre passion pour les avions nous a apporté les plus beaux bonheurs comme les moins bons », sourit Simone Picois"


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